Selon lui, le peuple souffrira si une lutte éclate entre ces deux institutions fondamentales.
"Nous connaissons l'exemple ukrainien où une lutte entre le président et la Rada suprême (parlement du pays, ndlr) se poursuit depuis presque deux ans déjà, ce qui a affaibli l'économie de ce pays, s'est répercuté sur chacun des citoyens ukrainiens et sur le prestige du pays. Nous devons éviter coûte que coûte une telle situation", a déclaré M. Kotcharian.
D'après le président arménien, il est peu probable qu'une seule force politique puisse obtenir une majorité absolue au sein du nouveau parlement et parvienne ainsi à former un gouvernement.
"L'Arménie a déjà l'expérience d'un gouvernement de coalition et il est de ce fait très important que les forces en mesure de coopérer aussi bien au niveau des relations personnelles que dans la réalisation de projets soient présentes au parlement", a noté M. Kotcharian.
Le président arménien a jugé bon que le Parti républicain d'Arménie (PRA) occupe les principales positions au parlement. "Le PRA a une grande expérience d'activité et dispose d'importantes possibilités, il est aussi en mesure de contrôler la situation", a estimé le chef de l'Etat.
Mais il serait également normal que les partis "Arménie prospère" et "Dachnaktsoutioun" soient sérieusement représentés au parlement.
"Le parti "Arménie prospère" apportera, grâce à son potentiel, une certaine fraîcheur (à la vie politique), le parti Dachnaktsoutioun contribuera à la préservation des valeurs nationales et à la promotion des rapports avec la diaspora", a expliqué le président arménien.
M. Kotcharian a en outre qualifié de "souhaitable" la présence au parlement du Parti du Travail unifié.
"Une opposition constructive doit être également représentée", a estimé le chef de l'Etat arménien.