Moscou est en train de faire d'intenses efforts pour lancer le dialogue avec ses partenaires occidentaux, a déclaré le général d'armée Iouri Balouïevski, chef d'Etat-major général russe à la veille de la prochaine réunion du conseil Russie-OTAN qui aura lieu à Bruxelles du 10 au 13 mai. Il s’agit avant tout des problèmes concernant la défense antimissile américaine en Europe de l’Est, rappelle notre observateur Alexandre Vatoutine.
L’Europe doit comprendre quelle sécurité elle veut et avoir des positions nettes concernant les projets américains du déploiement du système de défense antimissile. Washington a pris la décision sans demander l’avis des alliés européens. Il pense avant tout à sa propre sécurité. Il se soucie peu du fait que les missiles éventuels seront détruits sur le territoire européen. Lorsque les intercepteurs américains seront lancés, la Russie qui n’est pas au courant des intentions de Washington, se mettra à les abattre. Cela aura lieu en Europe. Il faudra mettre l’accent sur ce fait à Bruxelles, dit l’expert militaire russe Anatoly Tsyganiouk :
La décision des Etats-Unis d’accorder les problèmes du déploiement du système de défense antimissile seulement avec deux pays, sans tenir compte de l’avis de Russie pourra déstabiliser la situation en Europe. Les Américains considèrent l’Europe comme leur zone d’influence et ne veulent pas répondre aux questions de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie, mécontentes de ne pas participer à la discussion des questions liées avec la sécurité commune. L’espace de la sécurité européenne est inséparable, souligne Anatoly Tsyganiouk.
L’Europe doit comprendre quelle sécurité elle veut et avoir des positions nettes concernant les projets américains du déploiement du système de défense antimissile. Washington a pris la décision sans demander l’avis des alliés européens. Il pense avant tout à sa propre sécurité. Il se soucie peu du fait que les missiles éventuels seront détruits sur le territoire européen. Lorsque les intercepteurs américains seront lancés, la Russie qui n’est pas au courant des intentions de Washington, se mettra à les abattre. Cela aura lieu en Europe. Il faudra mettre l’accent sur ce fait à Bruxelles, dit l’expert militaire russe Anatoly Tsyganiouk :
La décision des Etats-Unis d’accorder les problèmes du déploiement du système de défense antimissile seulement avec deux pays, sans tenir compte de l’avis de Russie pourra déstabiliser la situation en Europe. Les Américains considèrent l’Europe comme leur zone d’influence et ne veulent pas répondre aux questions de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie, mécontentes de ne pas participer à la discussion des questions liées avec la sécurité commune. L’espace de la sécurité européenne est inséparable, souligne Anatoly Tsyganiouk.
Les européens doivent comprendre que les Etats-Unis brandissent l’épouvantail d’une menace nucléaire éventuelle à dessein. L’Iran n’a pas d’armes nucléaires et ne les aura pas bientôt. Il est malhonnête de prétendre que la Russie pourrait lui transmettre ses technologies. Le général Iouri Balouïevski a rappelé que l’Iran avait plus d’intérêt à avoir des rapports commerciaux avec l’Europe qu’à y envoyer des missiles.
La Russie a déjà réussi à mettre le problème du bouclier antimissile à l'examen multilatéral. Auparavant, les Etats-Unis dialoguaient avec la Pologne et la Tchéquie, maintenant, le dialogue se fera dans le cadre du Conseil OTAN-Russie. Les Etats-Unis ont été obligés de discuter le problème avec la Russie, malgré leur désir initial de l’éviter.
Les discussions sont possibles et nécessaires, car l’alternative à la discussion – c’est la relance de la « guerre froide » qui rejetterait la Russie et les Etats-Unis 50 ans en arrière. Personne en Europe ne veut l’apparition de nouveaux « murs de Berlin ».
La Russie a déjà réussi à mettre le problème du bouclier antimissile à l'examen multilatéral. Auparavant, les Etats-Unis dialoguaient avec la Pologne et la Tchéquie, maintenant, le dialogue se fera dans le cadre du Conseil OTAN-Russie. Les Etats-Unis ont été obligés de discuter le problème avec la Russie, malgré leur désir initial de l’éviter.
Les discussions sont possibles et nécessaires, car l’alternative à la discussion – c’est la relance de la « guerre froide » qui rejetterait la Russie et les Etats-Unis 50 ans en arrière. Personne en Europe ne veut l’apparition de nouveaux « murs de Berlin ».
