"Je m'abstiendrai de commentaires car je n'ai rien entendu ce que M. Iouchtchenko n'ait encore dit. Cet accord a l'unique avantage : il fait état d'une volonté de trouver une issue à la crise. Le temps montera à quel point cette volonté est vraie et non pas imitée", a indiqué le président du parlement ukrainien.
"Mais la réponse à une question manque toujours : en se fondant sur quoi (nous n'évoquerons pas la Constitution pour ne pas l'offenser) on peut dissoudre (paraît-il) un parlement, puis lui permettre de reprendre ses travaux un jour, puis le dissoudre à nouveau (...). On dit que c'est le droit du président. Ou le droit de quelqu'un d'autre ?" s'est interrogé M. Moroz.
Selon lui, rien n'est dit dans cet accord sur "le maillon clef pour le règlement de la crise politique artificielle, la Cour constitutionnelle". "Pourquoi le principe de l'indépendance de la Cour est-il violé ? Pourquoi ce problème surgit dans le champ juridique ukrainien ?" s'est encore interrogé le président de la Rada ukrainienne.