Les Russes évaluent les affaires de l'Etat et leur situation personnelle (sondage)

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MOSCOU, 4 mai - RIA Novosti. Selon les sociologues, l'opinion des Russes sur la situation économique du pays découle toujours de la manière dont ils perçoivent leur situation familiale.

Les citoyens russes ont évalué la situation économique du pays et la situation matérielle de leurs familles de la façon suivante: 9% d'entre eux les considèrent "bonnes", 56% "moyennes" et 34% "mauvaises", dont 7% ont répondu "très mauvaises", rapportent les résultats d'un sondage réalisé par le Centre Levada.

Répondant à la question de savoir si le pays se développe ou non dans la bonne direction, la population se répartit de manière à peu près égale: 35% des sondés estiment que les changements en cours sont positifs, 34% les considèrent comme négatifs et 31% ne se prononcent pas.

Cette répartition montre que, malgré l'optimisme ambiant, les gens analysent les évènements qui s'opèrent dans le pays en se fondant sur leur vie quotidienne et sur les perspectives d'amélioration de leur propre situation matérielle. Sur ce plan, une majorité relative reste sceptique. 24% des interrogés pensent que leur vie s'est améliorée ces dernières années, 27% affirment qu'elle a empiré, et 46% avouent que rien n'a changé pour eux.

18% espèrent que d'ici un an, leur famille vivra mieux, 30% n'attendent pas de grands changements et 15% redoutent une détérioration de leur niveau de vie. Les 38% restants demeurent indécis. Un an auparavant, en mars 2006, le résultat était quasiment identique: 18%, 32%, 13% et 37% respectivement.

Ceci explique les évaluations politiques: 21% estiment que le gouvernement actuel améliorera la situation dans le pays avant l'élection présidentielle de mars 2008, mais la plupart des Russes (59%) n'y croient pas.

Sur la question des réformes de marché, les opinions des Russes divergent. 0,5% considèrent qu'elles se sont "achevées avec succès", 22% des sondés pensent que "les réformes sont en bonne voie", 29% considèrent qu'elles ont été "gelées", 13% affirment qu'elles se sont "terminées en fiasco", et 21% pensent que les "réformes sérieuses dans le pays n'ont pas encore commencé" (14% ne se prononcent pas).

Le sondage a été effectué en mars et avril 2007. La marge d'erreur ne dépasse pas 3%.

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