"Le risque de dissolution de l'Autorité palestinienne sera parfaitement réel si le blocus international se maintient", a fait savoir M. Haniyeh.
Après la victoire, en janvier 2006, du mouvement islamique Hamas sur les territoires palestiniens, une série de pays européens et les Etats-Unis avaient établi un blocus politique et économique contre l'Autorité palestinienne.
En tant que préalable à la reprise de l'aide économique directe et du dialogue avec l'Autorité, la communauté internationale avait exigé que le Hamas reconnaisse Israël, cesse sa politique de violence et confirme son attachement aux ententes palestino-israéliennes conclues précédemment.
Lors de la rencontre tenue en février dernier à La Mecque, les principaux mouvements palestiniens - le Fatah et le Hamas - avaient signé un accord prévoyant la cessation de leur discorde et la formation d'un gouvernement d'union nationale.
La partie palestinienne espérait que la formation d'un gouvernement de coalition contribuerait à la levée des sanctions internationales. Il n'en reste pas moins que le blocus de l'Autorité palestinienne se poursuit.