"Nous avons décidé que durant la période de négociation sur la mise en place de certaines modifications des lois et de la Constitution ukrainienne, nous nous adresserions à nos partisans pour qu'ils se démobilisent au plus vite et rentrent chez eux, afin de donner à la Cour constitutionnelle la possibilité de travailler plus calmement ", a-t-elle souligné.
Mme Bogatyreva a également indiqué que les négociations entre les représentants de la coalition, de l'opposition, du gouvernement et du secrétariat présidentiel ne faisaient que commencer.
"Il est impossible de dire à l'avance si nous avancerons rapidement ou pas. Mais ce qui est plutôt positif, c'est que les partis sont ouverts au dialogue", a affirmé Raïssa Bogatyreva.
Plus tôt, Viatcheslav Kirilenko, leader du bloc pro-présidentiel "Notre Ukraine", avait signalé que les représentants de l'opposition et de la coalition parlementaires, ainsi que du gouvernement et du secrétariat présidentiel n'avaient trouvé aucun accord au cours de ces consultations politiques.
Le président ukrainien a signé le 2 avril un décret portant dissolution du parlement et fixant la date des élections anticipées au 27 mai prochain. Le décret a fait suite à la défection de 11 députés des groupes d'opposition de la Rada suprême qui avaient rejoint la coalition pro-gouvernementale.
Les députés de la coalition ont qualifié le décret d'anticonstitutionnel et refusé de s'y soumettre. 53 parlementaires ont saisi la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer sur la conformité du décret à la Loi fondamentale de l'Ukraine.