Il a signalé que les organisateurs de ces meetings et marches "du désaccord" avaient sciemment exagéré le nombre prévu de manifestants dans leurs préavis.
Qui plus est, ils choisissaient pour leurs manifestations justement ces zones des centres-villes où cela risquait de créer une tension et des difficultés pour la vie des citadins. Selon M. Gribakine, pratiquement dans tous les cas, l'administration des villes proposait d'autres endroits plus adaptés pour organiser de tels rassemblements également aux centres-villes.
Le 24 mars dernier, la "marche du désaccord" non autorisée à Nijni-Novgorod s'est déroulée de surcroît selon un itinéraire non concerté, ce qui est déjà une sérieuse violation de la législation en vigueur, a poursuivi le porte-parole du ministère russe de l'Intérieur.
"En agissant ainsi les participants à la "marche du désaccord" ont violé la loi fédérale, et la police a tout bonnement été obligée de couper court à cette manifestation, comme le veut justement la loi en vigueur", a souligné Valeri Gribakine.