"Pour participer à ces marches sont venus à Moscou, à Saint-Pétersbourg et à Nijni-Novgorod des individus d'autres régions de la Russie et même d'autres Etats, des personnes en règle générale de physique athlétique et de haute taille", a fait remarquer M. Gribakine.
"Il y avait même des faits quand ces individus venus avant tout des ex-républiques soviétiques ne faisaient pas que provoquer des manifestants à la violence, mais dirigeaient des soi-disant "groupes d'assaut" et leur lançaient des commandes, a ajouté le porte-parole du ministère de l'Intérieur de la Fédération de Russie.
Selon ce dernier, certains organisateurs de ces "marches du désaccord" avaient préparé d'avance des vêtements portant des traces de peinture rouge et de ketchup. "Ils avaient pour tâche de tomber par terre dès leur contact avec la police, de crier et de grimacer "de douleur", tout en attirant l'attention de l'opinion et de la presse", a poursuivi M. Gribakine.
Et d'ajouter que plusieurs provocateurs se faisaient même passer pour des journalistes et accordaient des interviews au nom des médias connus ou même inexistants à des journalistes de préférence étrangers.