Cette discussion s'est déroulée dans le contexte de l'examen de ce problème au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies.
Cette rencontre des représentants des pays participants au Groupe de contact comprenant la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France et l'Italie s'est tenue au niveaux des experts, note la diplomatie russe.
Les participants à la rencontre d'experts à Moscou ont examiné les tâches premières, dont la mise en application de l'initiative russe.
Le Kosovo dont la population albanaise, majoritaire à plus de 90 %, réclame l'indépendance, est administré par l'ONU depuis la fin du conflit de 1998-1999 après des bombardements de l'OTAN. Tenant compte de l'opposition russe au plan de M. Ahtisaari et aux réserves de pays tels que l'Espagne, la Grèce et la Slovaquie, le Conseil de sécurité a accepté d'envoyer la semaine prochaine une mission d'information à Belgrade et
au Kosovo avant de poursuivre ses discussions.
"Il est important que les membres du Conseil de sécurité voient de leurs
yeux la situation" au Kosovo, a dit alors le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, précisant qu'il est "indispensable d'assurer à cette mission l'accès aux enclaves serbes" dans la province.
La partie russe a exposé sa vision de la réaction éventuelle du Conseil de sécurité de l'ONU à l'évolution du règlement kosovar. Cette réaction doit tendre vers la poursuite des négociations à la recherche d'une solution qui soit acceptable tant pour Belgrade que pour Pristina, lit-on en substance dans le communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.