"Il faut en finir avec l'exploitation spéculative de l'esprit civique, avec la création d'une confrontation artificielle et d'un climat pseudo-révolutionnaire qui ne fait en somme que compromettre les gens impliqués dans toutes ces initiatives", a notamment déclaré Viktor Iouchtchenko.
"Dieu merci, nous n'avons pas aujourd'hui de confrontation civile, bien que certains leaders politiques tiennent de toute évidence à la provoquer", a poursuivi le président de l'Ukraine.
"Je m'adresse à toutes les parties et je les appelle à ne pas céder à ce genre de provocations", a souligné en conclusion Viktor Iouchtchenko.
M. Iouchtchenko, pro-occidental, a prononcé la dissolution du parlement le 2 avril, après des conflits avec la coalition gouvernementale pro-russe, dont les rangs ont grossi après la défection, illégale selon le chef de l'Etat, de onze députés élus sur des listes de partis pro-occidentaux. La dissolution est contestée par le premier ministre et sa coalition qui a
saisi la Cour constitutionnelle chargée de trancher sur sa validité.
Les adversaires et les sympathisants du décret présidentiel de dissolution de la Rada suprême (parlement ukrainien) organisent des meetings monstres dans la capitale, alors que l'opposition essaie de bloquer le travail de la Cour constitutionnelle d'Ukraine.
