L’Agence Internationale de l’Energie Atomique a confirmé que l’Iran a lancé la production de combustible nucléaire. L’information est parvenue au cours d’une inspection réglementaire de l’Agence à l’usine de Natanz, où ont été installées 13OO centrifugeuses pour l’enrichissement d’uranium.
Je tiens à vous rappeler, écrit notre observateur, que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré la semaine dernière que son pays passait à l’enrichissement d’uranium à l’échelle industrielle, ce qui nécessitait l’installation d’au moins 3 mille centrifugeuses, dont le nombre serait considérablement augmenté en perspective. Commentant cette nouvelle, le directeur de l’Institut d’évaluations stratégiques Alexandre Konovalov a déclaré :
Le nombre des centrifugeuses joue un rôle substantiel dans l’enrichissement d’uranium. Or, pour produire du combustible nucléaire à des fins industrielles, il faut beaucoup moins de centrifugeuses que pour fabriquer des armements, qui demandent un degré d’enrichissement plus élevé. De ce fait, il faut plus de cycles, donc plus de centrifugeuses. Les milliers d’installations de ce genre montrent que l’Iran pense déjà à l’enrichissement plus poussé d’uranium qu’il ne le faut pour des centrales atomiques.
Il est normal, que ces agissements de Téhéran provoquent la suspicion de la communauté mondiale, en raison surtout de son refus d’autoriser les inspecteurs de l’AIEA à visiter ses sites nucléaires. L’Occident envisage de nouveau l’éventualité d’une attaque préventive contre l’Iran pour qu’il suspende l’application de son programme nucléaire. Il est vrai que de nombreux experts mettent en doute cette évolution des événements. Ecoutons le politologue russe Sergueï Demidenko.
Je tiens à vous rappeler, écrit notre observateur, que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré la semaine dernière que son pays passait à l’enrichissement d’uranium à l’échelle industrielle, ce qui nécessitait l’installation d’au moins 3 mille centrifugeuses, dont le nombre serait considérablement augmenté en perspective. Commentant cette nouvelle, le directeur de l’Institut d’évaluations stratégiques Alexandre Konovalov a déclaré :
Le nombre des centrifugeuses joue un rôle substantiel dans l’enrichissement d’uranium. Or, pour produire du combustible nucléaire à des fins industrielles, il faut beaucoup moins de centrifugeuses que pour fabriquer des armements, qui demandent un degré d’enrichissement plus élevé. De ce fait, il faut plus de cycles, donc plus de centrifugeuses. Les milliers d’installations de ce genre montrent que l’Iran pense déjà à l’enrichissement plus poussé d’uranium qu’il ne le faut pour des centrales atomiques.
Il est normal, que ces agissements de Téhéran provoquent la suspicion de la communauté mondiale, en raison surtout de son refus d’autoriser les inspecteurs de l’AIEA à visiter ses sites nucléaires. L’Occident envisage de nouveau l’éventualité d’une attaque préventive contre l’Iran pour qu’il suspende l’application de son programme nucléaire. Il est vrai que de nombreux experts mettent en doute cette évolution des événements. Ecoutons le politologue russe Sergueï Demidenko.
L’Occident ne prendra certainement pas son parti du refus de l’Iran de marcher sous sa houlette. Aussi les pressions sur lui iront-elles croissant. Des leviers d’influence politique seront, me semble-t-il, utilisés, dit l’expert russe. Les Etats-Unis, la Grande Bretagne et leurs alliés poursuivront leurs pressions sur l’Iran par le durcissement des sanctions. Parce que l’objectif des Etats-Unis n’est pas de renverser militairement le régime iranien, mais de l’ébranler de l’intérieur, de compromettre les principes de son fonctionnement, c’est à dire son économie.
Téhéran a déjà déclaré qu’il répondrait par tous les moyens, y compris par la suspension de livraisons énergétiques, à toute ingérence dans ses affaires intérieures, dont les pressions accrues du Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour le moment, la situation autour des ambitions nucléaires de l’Iran ne dépasse pas le cadre diplomatique, a noté le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov dans une interview au « Financial Times ». Il a reconnu la gravité du problème, que pose le dossier nucléaire iranien, et déclaré que le moyen idéal de le résoudre est de faire accéder l’Iran à l’énergie nucléaire civile, évidemment sous le contrôle le plus strict de la communauté internationale et de l’AIEA.
Téhéran a déjà déclaré qu’il répondrait par tous les moyens, y compris par la suspension de livraisons énergétiques, à toute ingérence dans ses affaires intérieures, dont les pressions accrues du Conseil de sécurité de l’ONU.
Pour le moment, la situation autour des ambitions nucléaires de l’Iran ne dépasse pas le cadre diplomatique, a noté le premier vice-premier ministre russe Sergueï Ivanov dans une interview au « Financial Times ». Il a reconnu la gravité du problème, que pose le dossier nucléaire iranien, et déclaré que le moyen idéal de le résoudre est de faire accéder l’Iran à l’énergie nucléaire civile, évidemment sous le contrôle le plus strict de la communauté internationale et de l’AIEA.