Sergueï Iastrjembski qui est, en outre, représentant spécial du président Vladimir Poutine pour les relations avec l'UE, a fait cette déclaration lors de sa rencontre avec les représentants du Bundestag.
L'accord de partenariat et de coopération, document fondamental régissant les relations entre la Fédération de Russie et l'Union européenne, avait été signé en 1994 pour n'entrer en vigueur qu'en 1997. L'actuel APC expire le 1er décembre 2007. A la veille du Sommet Russie-UE d'Helsinki en novembre 2006, la Pologne a opposé son veto au lancement des négociations sur un nouvel accord-cadre, en posant comme préalable, la levée par la Russie de son embargo sur les importations de viande et de légumes polonais, introduit dès 2005.
"Si pendant le temps qui reste avant le Sommet en Russie, nos préoccupations sont résorbées, le "feu vert" sera donné au début des négociations sur un nouveau grand accord entre la Fédération de Russie et l'Union européenne", a précisé Sergueï Iastrjembski.
Le représentant présidentiel a fait remarquer que la Russie ne pouvait plus faire des concessions sur la question des importations de viande polonaise.
Et d'ajouter: "Nous ne pouvons pas faire plus que ce que nous avons déjà fait, car nous ne voulons évidemment pas laisser notre population s'empoisonner avec des produits de mauvaise qualité".
Moscou estime nécessaire d'exposer dans un nouvel accord de coopération les "valeurs partagées par la Russie et l'Union européenne, le règlement sur les institutions de coopération et tout un chapitre énergétique", a noté le représentant spécial du chef de l'Etat russe.
"L'UE souhaite ardemment que ce chapitre devienne une réalité concrète. Nous considérons ce désir comme tout à fait normal, et sommes prêts à consacrer les principes de la coopération dans cette sphère précise", a relevé Sergueï Iastrjembski.