Mme Rice a déclaré qu'elle était prête à le faire.
"Je lui ai proposé de se prononcer sur ce projet de défense antimissile en présence des Russes. Il s'agit de la nécessité de consulter les alliés et d'examiner ce problème avec les Russes", a souligné le premier ministre.
Il a exprimé l'espoir que cet examen aurait pour résultat de "bonnes solutions".
Le projet américain sera examiné au cours de la rencontre informelle des ministres des Affaires des 26 pays membres de l'OTAN qui se tiendra les 26 et 27 avril à Oslo et à la réunion du Conseil Russie-OTAN au niveau des ministres des Affaires étrangères qui sera convoquée dans le cadre de la rencontre. L'Allemagne et la France avaient également invité les Etats-Unis à examiner avec la Russie les plans de création du bouclier antimissile en Europe.
Selon les médias luxembourgeois, les alliés à l'OTAN n'ont pas de position identique sur le déploiement d'éléments du système américain d'ABM en Europe, c'est pourquoi ils veulent examiner tous les aspects : militaires, technologiques, financiers, politiques et écologiques.
Le gouvernement américain a l'intention de déployer des éléments de la défense antimissile en Europe en l'expliquant par la nécessité de se défendre contre une attaque éventuelle de missiles des Etats de l''axe du mal", notamment de la Corée du Nord et de l'Iran.
Il est prévu d'installer un radar de défense antimissile en République tchèque et dix silos de missiles en Pologne.
La Russie a maintes fois exprimé son inquiétude face aux plans des Etats-Unis de déployer des éléments de la défense antimissile en République tchèque et en Pologne. Moscou ne cache pas son attitude négative envers les intentions de Washington, en estimant que la création d'une base antimissile européenne des Etats-Unis ne doit pas être considérée autrement que comme une reconfiguration substantielle de la présence militaire américaine en Europe.