L'UE a décrété des sanctions contre l'Ouzbékistan en novembre 2005, suite au refus de Tachkent de permettre une enquête indépendante internationale sur les désordres publics à Andijan. Dans la nuit du 13 mai 2005, plusieurs attentats et agressions de bandits ont été commis dans cette ville située à l'est du pays, non loin de la frontière kirghize. D'après les données officielles, ils ont fait 187 morts.
Bruxelles a notamment suspendu les ventes d'armes à l'Ouzbékistan et a interdit à certains responsables ouzbeks d'entrer sur le territoire de l'Union.
Les évènements d'Andijan seront revus et ils recevront une nouvelle appréciation, a estimé le numéro de l'OSCE qui se trouve en visite de deux jours à Tachkent, s'entretenant jeudi avec les journalistes.
Le président de l'OSCE a aussi exprimé l'espoir qu'à la lumière d'un nouveau dialogue entre l'UE et l'Ouzbékistan, ces mesures pourraient être levées.