(Le Quartette de médiateurs internationaux pour le règlement au Proche-Orient regroupe les Etats-Unis, la Russie, l'UE et l'ONU, ndlr.)
"Un certain progrès est déjà observé, et nous allons surveiller cela de très près", a-t-elle indiqué.
Mme Ferrero-Waldner a toutefois précisé qu'une éventuelle reprise par l'Union européenne des relations avec le gouvernement palestinien ne signifiait pas une reprise tout aussi rapide de l'assistance financière.
"L'Union européenne a besoin de temps pour prendre une décision sur cette question politique", a-t-elle expliqué.
De son côté, Salam Fayyad a assuré que le gouvernement palestinien améliorerait sa comptabilité et ferait preuve de plus de transparence dans son activité.
Cette année, le gouvernement palestinien a besoin de près d'un milliard d'euros, qu'il espère recevoir en partie de l'Union européenne, a-t-il précisé.
"C'est le premier voyage dans le but de satisfaire nos besoins", a tenu à souligner le ministre.
L'Union européenne a suspendu son financement suite à la mise en place dans les Territoires palestiniens d'un gouvernement du Hamas qui a remporté les dernières législatives palestiniennes. Comme condition de la reprise d'une aide financière directe au gouvernement palestinien, les Européens ont exigé que celui-ci renonce à la violence, reconnaisse le droit à l'existence d'Israël et les accords israélo-palestiniens précédemment intervenus.
Depuis, un nouveau gouvernement palestinien d'union nationale a été mis en place, partageant les postes principalement entre représentants du Hamas et du Fatah.
L'Allemagne qui assume en ce moment la présidence tournante de l'UE a salué la mise en place d'un gouvernement de coalition dans les Territoires palestiniens, tout en déclarant que la reprise du financement serait fonction des actes et de la plate-forme politique du nouveau cabinet.