"Cette zone constituera un outil efficace, et j'espère qu'il sera utilisé par les investisseurs russes", a déclaré M. Khristenko avant la signature du mémorandum. Il a ajouté que de nombreux investisseurs russes plaçaient des fonds importants à l'étranger.
A son tour, le ministre égyptien a souligné que tous les investissements russes étaient les bienvenus dans son pays.
Selon la proposition de l'Egypte, la zone industrielle russe sera aménagée dans la cité industrielle de Borg Al-Arab, à 30 kilomètres à l'ouest du port d'Alexandrie, sur la Méditerranée. L'Egypte a affecté à cet effet une surface d'un million de mètres carrés.
Il est prévu d'y réaliser des projets relatifs à la construction de voitures, d'avions et d'équipements pour la production d'électricité et l'industrie chimique. Les Egyptiens sont également intéressés par l'implantation d'entreprises fournissant du matériel de calcul, des installations d'adoucissement d'eau et des équipements médicaux. Cela dit, un tiers des marchandises produites dans la zone industrielle russe seront exportées vers des pays tiers.
"La création de la zone industrielle suppose que les technologies russes mises au service des projets conjoints dans l'industrie lourde seront utilisées aussi bien pour subvenir aux besoins de l'Egypte que pour exporter une partie considérable de la production vers les pays voisins", a indiqué le service de presse du ministère égyptien de l'Energie avant d'ajouter que l'aménagement de la zone industrielle russe avait déjà commencé.
"La surface nécessaire à la création de la zone industrielle étant déjà affectée, nous attendons la venue des sociétés russes intéressées à implanter des entreprises sur ce territoire", a déclaré un interlocuteur de RIA Novosti.
L'Egypte figure parmi les plus grands partenaires économiques de la Russie au Proche-Orient et en Afrique. En 2006, le montant du commerce réciproque de marchandises et de services a atteint 1,95 milliard de dollars. Cela dit, la part des marchandises s'est chiffrée à 1,2 milliard de dollars.
Des sociétés russes participent actuellement à la rénovation d'ouvrages construits avec le concours de l'URSS, dont la centrale hydroélectrique d'Assouan et l'usine métallurgique d'Hélouan.
En 2002, une production de voitures Lada 2107 a débuté aux environs du Caire. En 2006, une chaîne d'assemblage des Lada 2110 est également entrée en service.