Lundi, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l'Iran avait fait partie des pays produisant du combustible nucléaire à l'échelle industrielle.
"Reste à savoir ce qu'ils (Iraniens) entendent eux-mêmes par "échelle industrielle". Selon les données non définitives, les capacités de leurs centrifugeuses d'enrichissement sont plusieurs milliers de fois moins importantes que celles de tout autre pays possédant le cycle de combustible nucléaire. Pour enrichir assez de carburant pour son réacteur, l'Iran aura besoin de quatre à cinq années", a affirmé l'expert russe.
Du point de vue économique, a-t-il poursuivi, Téhéran n'a pas besoin de procéder à l'enrichissement d'uranium pour fabriquer le combustible destinée à sa centrale nucléaire de Bouchehr, car "il a un accord signé avec la Russie sur les livraisons de combustible".
"L'essentiel, c'est que l'Iran ne possède pas les technologies de traitement de l'uranium enrichi. Les Iraniens ne sont pas en mesure de procéder à l'assemblage des cartouches pour réacteur, il n'est pas donc question d'évoquer la possibilité, pour eux, de produire du combustible pour centrales nucléaires", a encore souligné l'expert.