"Nous nous croyons en droit d'exercer la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe", a déclaré lundi M. Nazarbaïev dans son allocution à la télévision kazakhstanaise.
Il a exprimé la certitude que les membres de l'OSCE "examineraient notre demande avec compréhension et soutiendraient la candidature du Kazakhstan".
En même temps, M. Nazarbaïev a souligné que "son pays n'avait pas l'intention de devenir président de l'OSCE à tout prix".
Le Kazakhstan avait présenté en bonne et due forme une demande nécessaire pour se faire élire à la présidence de l'OSCE en 2009. L'examen de la candidature du Kazakhstan avait été remis à la 15ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe qui aura lieu à la fin de 2007 à Madrid.
"A Bruxelles, le consensus sur le Kazakhstan n'étant pas atteint, nous avons décidé d'attendre avant de prendre la décision définitive", avait déclaré le président actuel de l'OSCE, le chef de la diplomatie belge Karel De Gucht, à l'issue de la 14 session du CMAE tenue le 4 et le 5 décembre derniers à Bruxelles.
Selon lui, si l'examen de la demande d'Astana avait été remis à plus tard, c'est parce que l'OSCE souhaitait prolonger le suivi des réformes au Kazakhstan.
"C'est précisément à la fin de 2007 qu'il sera possible de donner une appréciation politique des réformes opérées par le pays", avait indiqué le ministre belge.
"Le Kazakhstan a bien des choses à offrir à l'OSCE: le développement calme que nous avons connu ces dernières années, le développement ascendant de notre économie, la paix qui règne dans les relations entre les religions et les peuples de notre pays, notre leadership dans la région. C'est pour cela que tous les 12 Etats de la CEI ont collectivement proposé notre candidature à l'OSCE", a souligné M. Nazarbaïev dans son discours télévisé.
