"Le secrétaire général a déclaré que, dans des conditions où l'Iran est soumis au régime des sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU, il doit s'abstenir de types d'activités sensibles et se plier complètement aux exigences de la résolution appropriée", a notamment indiqué un porte-parole de l'ONU, commentant lors d'un point de presse la réaction du secrétaire général de l'ONU à la déclaration des autorités iraniennes selon laquelle Téhéran aurait passé à l'enrichissement industriel d'uranium.
La direction de l'Iran a déclaré lundi refuser de céder à la pression de la communauté internationale et poursuivre la mise en oeuvre de son programme nucléaire civil pacifique, tout en annonçant être passé à l'enrichissement industriel d'uranium.
Ces déclarations de Téhéran ont coïncidé dans le temps avec le début des travaux d'une nouvelle session de la Commission du désarment de l'Organisation des Nations Unies qui entend, entre autres, se pencher sur les questions relatives à la non-prolifération nucléaire.
Le 24 mars dernier, le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies a adopté à l'unanimité sa résolution 1747 qui durcit les sanctions déjà en vigueur à l'encontre de l'Iran pour son refus de suspendre ses travaux d'enrichissement d'uranium. On a accordé alors à Téhéran 60 jours pour qu'il mette en application les exigences du Conseil de sécurité de l'ONU. A l'expiration de ce délai, des consultations vont redémarrer sur un durcissement ultérieur de la pression sur l'Iran.