"Ces auditions parlementaires porteront sur la stratégie de démocratisation de la Biélorussie", a précisé vendredi à RIA Novosti un porte-parole du secrétariat du Conseil de l'Europe.
Lors de la session d'avril de l'APCE l'année dernière, les parlementaires européens ont exhorté les pays ne faisant pas partie de l'Union européenne (UE) à adhérer aux sanctions adoptées par Bruxelles contre des fonctionnaires biélorusses haut placés.
Lors de sa rencontre à Luxembourg, l'Union européenne a entériné la fameuse "liste noire" des officiels biélorusses interdits d'entrée dans les pays de l'UE. 31 noms figurent sur cette liste.
L'assemblée demande aux Etats ne faisant pas partie de l'UE d'adhérer aux sanctions récemment adoptées à l'encontre de la direction biélorusse, lit-on en substance dans la résolution de l'APCE sur la situation en Biélorussie.
Dans le même temps, l'APCE a demandé aux pays membres de l'Union européenne d'alléger le régime des visas "pour les Biélorusses représentant la société civile et les étudiants".
En caractérisant l'ensemble de la situation en Biélorussie, le rapporteur de l'APCE, l'Estonien Andres Erkel, a soumis à une critique virulente le caractère non démocratique des élections présidentielles du 19 mars dernier dans ce pays. Selon M. Erkel, une telle approche témoigne du mépris des autorités biélorusses pour les valeurs et les normes du Conseil de l'Europe.
Selon la Commission électorale centrale (CEC) de la Biélorussie, aux dernières élections, le président sortant Alexandre Loukachenko a recueilli 83% des suffrages exprimés. L'APCE a estimé que les résultats des dernières présidentielles n'exprimaient pas du tout la vraie volonté du peuple de la Biélorussie.
Par ailleurs, l'APCE a estimé que les manifestations massives qui s'étaient déroulées en Biélorussie après les élections méritaient une expression de solidarité.
