Le chef de la diplomatie chypriote est attendu à Moscou le 9 avril prochain.
"Le caractère traditionnellement amical des relations entre la Russie et la République de Chypre tient dans une large mesure à la proximité ou à la coïncidence de leurs positions sur les principaux problèmes internationaux, ainsi qu'à l'attachement de la Russie à l'idée d'assurer un règlement équitable, viable et global du problème chypriote, conformément aux résolutions des Nations unies et sur la base du libre consentement des deux communautés chypriotes", a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Kamynine.
Chypre est divisée en deux communautés ethniques depuis 1974 où la Turquie a introduit ses troupes dans le nord de l'île peuplé essentiellement de Chypriotes turques, après le coup d'Etat opéré dans le sud et soutenu par la junte militaire grecque. Ces événements ont fait que la partie sud de l'île est actuellement contrôlée par un Etat universellement reconnu, la République de Chypre, et la partie nord, par un Etat autoproclamé et reconnu uniquement par la Turquie, la République turque de Chypre du Nord.
Le diplomate a fait savoir que les deux parties examineraient les voies conduisant à l'intensification de la coopération économique et financière mutuellement avantageuse. Chypre arrive en tête de liste parmi nos partenaires étrangers pour le montant accumulé des investissements engagés dans l'économie russe, a-t-il précisé.
"Une grande attention sera également accordée aux problèmes consulaires et au régime des visas, notamment à l'autorisation de séjour prolongé et de travail pour les Russes vivant dans l'île", a ajouté M. Kamynine.
Chypre demeure l'un des sites touristiques les plus fréquentés par les Russes. En 2006, ils ont été plus de 120.000 à s'y rendre, a constaté le diplomate.