La Russie a l’intention de discuter prochainement avec les pays du Proche-Orient, les Etats-Unis, l’UE et l’ONU les conditions de l’ouverture des pourparlers entre Israël et le nouveau gouvernement palestinien. C’est ce qu’a annoncé le chef adjoint de la diplomatie russe Alexandre Saltanov.
Moscou prend l’initiative d’un nouveau round des consultations avec des partenaires au Proche-Orient et au quartette des médiateurs sur le règlement dans la région en vue de réunir les conditions au redémarrage du dialogue israélo-arabe. La Russie souhaite, évidemment, arrêter le glissement du Proche-Orient dans le chaos et engager une réelle stabilisation dans la région. Elle a un atout que n’ont pas, disons, les Américains ou l’UE, estime l’expert de l’Institut de l’Orient auprès de l’Académie des Sciences de Russie Vitali Naoumkine :
Il s’agit des contacts de la Russie avec des leaders politiques du monde islamique, avec des forces telles que le HAMAS et la Syrie. Ces interlocuteurs de la Russie ont confiance en elle. Simultanément il importe de mettre à profit le niveau d’entente entre la Russie et Israël. Moscou a des contacts avec toutes les parties prenantes du conflit, et c’est son avantage sur les partenaires occidentaux.
L’expert russe estime que de bonnes prémisses sont apparues pour faire redémarrer les négociations sur le règlement au Proche-Orient.
Moscou prend l’initiative d’un nouveau round des consultations avec des partenaires au Proche-Orient et au quartette des médiateurs sur le règlement dans la région en vue de réunir les conditions au redémarrage du dialogue israélo-arabe. La Russie souhaite, évidemment, arrêter le glissement du Proche-Orient dans le chaos et engager une réelle stabilisation dans la région. Elle a un atout que n’ont pas, disons, les Américains ou l’UE, estime l’expert de l’Institut de l’Orient auprès de l’Académie des Sciences de Russie Vitali Naoumkine :
Il s’agit des contacts de la Russie avec des leaders politiques du monde islamique, avec des forces telles que le HAMAS et la Syrie. Ces interlocuteurs de la Russie ont confiance en elle. Simultanément il importe de mettre à profit le niveau d’entente entre la Russie et Israël. Moscou a des contacts avec toutes les parties prenantes du conflit, et c’est son avantage sur les partenaires occidentaux.
L’expert russe estime que de bonnes prémisses sont apparues pour faire redémarrer les négociations sur le règlement au Proche-Orient.
Tout d’abord, les parties prenantes du conflit ne s’accrochent plus tellement à leurs positions intransigeantes d’autrefois. Une plate-forme importante est apparue – l’initiative arabe renouvelée, qui prévoit une complète normalisation des relations avec Israël en échange de son départ de tous les territoires arabes occupés. L’initiative invite clairement l’Etat hébreu au dialogue politique avec la Palestine, la Syrie, le Liban. D’autre part, il y a un gouvernement de coalition en Palestine et une entente entre le HAMAS et le président Mahmud Abbas. Et enfin, le Cabinet Olmert semble être prêt à négocier avec des leaders arabes.
C’est la toile de fond favorable que la Russie appelle tous ses partenaires pour le règlement proche-oriental à ne pas manquer d’utiliser.
C’est la toile de fond favorable que la Russie appelle tous ses partenaires pour le règlement proche-oriental à ne pas manquer d’utiliser.