Les membres du CS de l’ONU ont soutenu la position de la Russie insistant sur les pourparlers et la recherche d’un compromis concernant le Kosovo. Les consultations qui se sont déroulées mardi à l’ONU le confirment.
Quatre membres seulement du CS ont soutenu irrévocablement le plan Ahtisaari supposant l’octroi de l’indépendance à la région serbe du Kosovo sous le contrôle de la communauté mondiale, écrit Constantine Garibov. Les 11 autres participants à la discussion ont des doutes. La Russie a confirmé qu’elle ne soutiendrait pas le plan dans sa version actuelle car les deux parties : Belgrade et Pristina s’y opposent. Donc, les Serbes et les Albanais devraient poursuivre la recherche d’un compromis. La variante serbe d’octroi d’une vaste autonomie au Kosovo mérite d’être envisagée. Le plan de Marti Ahtisaari ne suppose pas cette initiative. Fait révélateur : les partisans de la séparation du Kosovo de la Serbie n’ont pas réussi à renforcer le prestige du président kosovar pour qu’il ait la possibilité de participer à part entière aux consultations d’hier avec le premier ministre serbe. Le président a été privé de droit de vote et n’a su exprimer sa position que dans le cadre non officiel.
Moscou a averti que la révision des frontières de la Serbie, Etat souverain, sans son consentement constituait un précédent dangereux. La Chine et plusieurs membres non permanents du CS de l’ONU des pays d’Afrique et d’Amérique latine ont accueilli avec compréhension la position de l’ONU ayant pris conscience d’éventuelles conséquences politiques pour leurs régions. La séparation du Kosovo de la Serbie sape la stabilité en Europe, estime la balkaniste Elena Gouskova.
De nouveaux foyers de conflit apparaîtront en Europe après la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo : en Macédoine, au Monténégro, dans le Sud de la Serbie. Les Albanais habitant dans ces pays et régions engageront tout de suite, à l’instar du Kosovo, la lutte pour l’indépendance. Plusieurs Etats albanais seront fondés, à l’issue des affrontements armés, dans le Sud de l’Europe. Une question s’impose : l’Europe, combien d’Etats albanais supportera-t-elle à dans le Sud ?
Quatre membres seulement du CS ont soutenu irrévocablement le plan Ahtisaari supposant l’octroi de l’indépendance à la région serbe du Kosovo sous le contrôle de la communauté mondiale, écrit Constantine Garibov. Les 11 autres participants à la discussion ont des doutes. La Russie a confirmé qu’elle ne soutiendrait pas le plan dans sa version actuelle car les deux parties : Belgrade et Pristina s’y opposent. Donc, les Serbes et les Albanais devraient poursuivre la recherche d’un compromis. La variante serbe d’octroi d’une vaste autonomie au Kosovo mérite d’être envisagée. Le plan de Marti Ahtisaari ne suppose pas cette initiative. Fait révélateur : les partisans de la séparation du Kosovo de la Serbie n’ont pas réussi à renforcer le prestige du président kosovar pour qu’il ait la possibilité de participer à part entière aux consultations d’hier avec le premier ministre serbe. Le président a été privé de droit de vote et n’a su exprimer sa position que dans le cadre non officiel.
Moscou a averti que la révision des frontières de la Serbie, Etat souverain, sans son consentement constituait un précédent dangereux. La Chine et plusieurs membres non permanents du CS de l’ONU des pays d’Afrique et d’Amérique latine ont accueilli avec compréhension la position de l’ONU ayant pris conscience d’éventuelles conséquences politiques pour leurs régions. La séparation du Kosovo de la Serbie sape la stabilité en Europe, estime la balkaniste Elena Gouskova.
De nouveaux foyers de conflit apparaîtront en Europe après la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo : en Macédoine, au Monténégro, dans le Sud de la Serbie. Les Albanais habitant dans ces pays et régions engageront tout de suite, à l’instar du Kosovo, la lutte pour l’indépendance. Plusieurs Etats albanais seront fondés, à l’issue des affrontements armés, dans le Sud de l’Europe. Une question s’impose : l’Europe, combien d’Etats albanais supportera-t-elle à dans le Sud ?
La discussion d’hier démontre que la communauté mondiale ne soutiendra aucune tentative d’imposer à telle ou telle partie une solution au mépris de ses intérêts. Ceux qui ont compté sur la constatation du statut indépendant du Kosovo ont été déçus. En plus de poursuivre les débats, la Russie a proposé d’envoyer les missions de l’ONU à Belgrade et à Pristina. Ce sera la suite logique du dialogue politique avant que le CS n’adopte une décision définitive sur le statut du Kosovo.