Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que la libération des 15 marins britanniques, capturés le 23 mars dans le Golfe, était un cadeau pour Pâques orthodoxes et l’anniversaire de la naissance du prophète Mahomet. Cette nouvelle a quelque peu affaibli les tensions dans la région et fait baisser la menace d’une attaque armée contre l’Iran.
Rappelons que les négociations concernant le sort des marins britanniques ont commencé avant-hier à Londres après que Téhéran eut laissé entendre le 2 avril qu’il était prêt à trancher le problème par la voie diplomatique. Londres a menacé le même jour que si les négociations ne sont pas concluantes dans les 48 heures, il entamerait la réalisation d’un autre plan de libération de ses compatriotes. Le Pentagone a admis une fuite d’information selon laquelle il pourrait lancer le 6 avril une opération armée contre l’Iran. Ecoutons Sergueï Demidenko, expert de l’Institut d’analyse et d’évaluations stratégiques.
L’administration américaine ne sait pas encore si elle doit ou non attaquer l’Iran. Une lutte d’opinions se poursuit. L’éventualité d’une invasion armée massive est exclue à 1OO%. Mais les risques d’une opération aérienne locale demeurent. Elle pourrait avoir pour cibles des sites nucléaires, probablement la centrale atomique de Bouchehr , et certainement des ouvrages importants d’infrastructure. Cette opération, commencera-t-elle le 6 avril ? Je ne pense pas que l’administration choisisse cette date pour porter un coup à l’Iran, puisqu’une opération de ce genre nécessite des préparatifs plus élaborés aussi bien militaires que politiques, estime le politologue russe.
Cependant, certains experts militaires notent que les Etats-Unis ont déjà créé trois groupes militaires pour porter un tel coup. Un de ces groupes, qui se trouve dans le Golfe, comprend deux porte-avions, plusieurs dizaines de navires de combat et une centaine d’avions. Tous les groupes sont en état d’alerte avancée. Personne ne maintiendra longtemps les troupes dans une telle tension. Donc, il faut soit annuler l’alerte avancée, soit porter des coups. Cela se décidera prochainement.
Rappelons que les négociations concernant le sort des marins britanniques ont commencé avant-hier à Londres après que Téhéran eut laissé entendre le 2 avril qu’il était prêt à trancher le problème par la voie diplomatique. Londres a menacé le même jour que si les négociations ne sont pas concluantes dans les 48 heures, il entamerait la réalisation d’un autre plan de libération de ses compatriotes. Le Pentagone a admis une fuite d’information selon laquelle il pourrait lancer le 6 avril une opération armée contre l’Iran. Ecoutons Sergueï Demidenko, expert de l’Institut d’analyse et d’évaluations stratégiques.
L’administration américaine ne sait pas encore si elle doit ou non attaquer l’Iran. Une lutte d’opinions se poursuit. L’éventualité d’une invasion armée massive est exclue à 1OO%. Mais les risques d’une opération aérienne locale demeurent. Elle pourrait avoir pour cibles des sites nucléaires, probablement la centrale atomique de Bouchehr , et certainement des ouvrages importants d’infrastructure. Cette opération, commencera-t-elle le 6 avril ? Je ne pense pas que l’administration choisisse cette date pour porter un coup à l’Iran, puisqu’une opération de ce genre nécessite des préparatifs plus élaborés aussi bien militaires que politiques, estime le politologue russe.
Cependant, certains experts militaires notent que les Etats-Unis ont déjà créé trois groupes militaires pour porter un tel coup. Un de ces groupes, qui se trouve dans le Golfe, comprend deux porte-avions, plusieurs dizaines de navires de combat et une centaine d’avions. Tous les groupes sont en état d’alerte avancée. Personne ne maintiendra longtemps les troupes dans une telle tension. Donc, il faut soit annuler l’alerte avancée, soit porter des coups. Cela se décidera prochainement.
