S'agissant des moyens de régler la situation difficile qui s'est créée autour de la réalisation des programmes nucléaires iraniens, le député russe, qui a rencontré mercredi des députés de la Chambre des communes britannique - cette rencontre a été organisée par RIA Novosti - a indiqué que le modèle d'enrichissement de l'uranium fait encore l'objet d'une publicité insuffisante, même si celui-ci est déjà utilisé en pratique.
"Tout le carburant utilisé dans les centrales nucléaires ukrainiennes est enrichi en Russie", a expliqué le député, ajoutant que ce même modèle est proposé à l'Iran.
Selon le député Kossatchev, ce modèle existe et fonctionne sans problèmes dans de nombreux pays de l'Europe centrale et de l'Est.
Il y a une semaine, a poursuivi le parlementaire, un centre russo-kazakh d'enrichissement d'uranium a été ouvert à Angarsk, en Sibérie orientale. Ce centre est situé sur le territoire russe mais il fonctionnera pour le compte de l'industrie nucléaire kazakhe, a expliqué Konstantin Kossatchev.
"Nous devons en parler davantage comme d'un exemple positif de règlement de ce genre de problèmes", a poursuivi le député russe, rappelant que l'Iran a toujours opposé un non à toutes les propositions russes en ce sens. Selon lui, les Iraniens veulent disposer d'un cycle complet de production de combustible nucléaire.
"Mais nous avons un grand nombre d'exemples d'autres pays qui, tout en disposant d'une industrie nucléaire, n'ont pas de cycle complet de production de combustible nucléaire", a encore noté le député russe.