Le CS engage l’examen du problème du Kosovo

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Le CS de l’ONU engage aujourd’hui l’examen du problème relatif au statut du Kosovo. Cette région serbe habitée essentiellement d’Albanais est et séparée de la Serbie suite à l’agression de l’OTAN en 1999 est sous la juridiction internationale.
Le CS de l’ONU engage aujourd’hui l’examen du problème relatif au statut du Kosovo. Cette région serbe habitée essentiellement d’Albanais est et séparée de la Serbie suite à l’agression de l’OTAN en 1999 est sous la juridiction internationale.
Le plan élaboré par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU Martti Ahtisaari et soumis la semaine dernière à l’examen des membres du CS contiennent l’initiative d’accorder au Kosovo l’indépendance sous le contrôle international. Selon Ahtisaari, la réintégration de la région à la Serbie est inconsistante.
Or, les parties au conflit, les pays européens et certains membres de l’ONU ne partagent pas cette opinion. Le premier ministre serbe Vojislav Kostunica a qualifié le plan Ahtisaari d’illégal car il entraîne la séparation d’une grande partie des territoires serbes. Belgrade se montre prêt à accorder au Kosovo une vaste souveraineté au sein de l’Etat serbe. Les leaders des Albanais kosovars insistent sur l’octroi de la souveraineté à la région.
Les opinions à ce sujet au sein de l’UE divergent. Les ministres slovaque, grec et roumain des AE se sont opposés à une réunion informelle tenue ce week-end à Brême à l’octroi de l’indépendance au Kosovo. L’Espagne et l’Italie ont exprimé des doutes elles aussi. En ce qui concerne la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France et certains autres pays européens, ils soutiennent, tout comme les Etats-Unis, les recommandations contenues dans le plan Ahtisaari.
La Russie estime que les initiatives du représentant spécial du secrétaire général de l’ONU sont loin de contribuer au règlement. Par contre, elles aggravent la situation. Au micro le président du Fonds « Politika »Viatcheslav Nikonov :
Le plan Ahtisaari n’est pas finalisé. Tout le monde partage cette opinion. Il est imposé d’en haut, ce qui pourrait déstabiliser sérieusement la situation au Kosovo et aux Balkans en général.
Qui plus est, il existe de multiples conflits interethniques dans le monde et il est possible que le précédent d’octroi de l’indépendance au Kosovo les intensifie. Il ne faut pas l’oublier. La Russie se prononce contre les scénarios imposés et en faveur de l’élaboration d’une décision qui serait admissible tant pour Belgrade que pour Pristina. Les possibilités de poursuivre les pourparlers ne sont pas épuisées. Il n’est guère nécessaire de régler en hâte un problème aussi compliqué. Il n’est pas exclu que la Russie oppose son veto à la résolution sur le Kosovo si la discussion au CS se déroule dans le cadre du plan Ahtisaari.
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