"Lors de sa visite en Espagne, le ministre a été reçu par le roi Juan Carlos Ier et a eu des rencontres avec les représentants des milieux d'affaires", a précisé la porte-parole de M. Gref.
La rencontre lundi à Barcelone a donné lieu à un débat sur l'état de la coopération économique entre les deux pays, sur "les questions de la coopération russo-espagnole, sur les moyens susceptibles d'augmenter les échanges et les investissements mutuels et sur les perspectives de l'organisation des J.O. (les Jeux d'hiver de 2014) à Sotchi", a-t-elle expliqué.
Politiques et chefs d'entreprise d'autres pays, dont le prince de Monaco Albert, des hommes d'affaires allemands et saoudiens y ont également pris part.
"Au cours de cette rencontre, des initiatives y ont été formulées en vue de relancer la coopération, en organisant notamment, avant la fin de l'année à Madrid, un forum de coopération économique russo-espagnole", a expliqué la porte-parole du ministre russe du Développement économique.
Selon elle, "la plus grande des sociétés de pétrole et de gaz espagnoles, Iberdrola, a exprimé la volonté de développer une coopération avec le holding de l'électricité russe CEU, en participant notamment à ses projets".
Le chef de la mission commerciale russe en Espagne, Alexeï Roubintchik, a estimé de son côté dans un entretien à RIA Novosti que "les résultats de ce voyage sont positifs". Selon lui, "l'invitation au Forum de Saint-Pétersbourg a été accueillie avec satisfaction et la partie espagnole a promis de préparer les listes des hommes d'affaire qui y prendraient part".
"Le chiffre d'affaires des échanges russo-espagnols s'est élevé l'an dernier à 5,3 milliards de dollars, soit une hausse de 30% par rapport à 2005. Les livraisons de biens d'équipement russes à l'Espagne ont augmenté l'an dernier de 46%, même si la part des matières premières énergétiques dans les exportations russes reste comme toujours élevée. Le solde positif est en faveur de la Russie", a-t-il expliqué.
Au cours de cette rencontre, a poursuivi le chef de la mission commerciale russe en Espagne, les parties ont évoqué la nécessité de mettre au point les échanges de nouvelles technologies et de productions de pointe. "La Russie attend aussi d'importants investissements espagnols, compte tenu d'une plus grande stabilité de son climat économique et politique", a encore indiqué Alexeï Roubintchik.
