Dans le même temps, Mme Pelosi a imputé une partie de la responsabilité pour les problèmes du Liban à la Syrie voisine.
"Nous rendons hommage au gouvernement de Fouad Siniora pour l'immense travail effectué dans des conditions extrêmement complexes", a-t-elle déclaré à l'issue d'un entretien avec le chef de la majorité parlementaire libanaise antisyrienne Saad Hariri, fils de l'ex-premier ministre du Liban, Rafic Hariri, assassiné dans un attentat en 2005.
Conduite par le Hezbollah, l'opposition libanaise, épaulée par l'Iran et la Syrie, considère comme illégitime le gouvernement de Fouad Siniora et insiste sur son remplacement par un gouvernement d'union nationale. Résultat, le Liban se trouve plongé depuis déjà plus de cinq mois dans une profonde crise politique et institutionnelle.
"Nous n'ignorons rien de ces défis auxquels Saad Hariri, son parti et le peuple du Liban se trouvent confrontés. Nous n'ignorons pas non plus que la Syrie se tient derrière une partie de ces problèmes", a notamment indiqué la leader de la majorité démocrate au Congrès américain.
A part Saad Hariri, Nancy Pelosi a aussi rencontré au Liban le premier ministre du pays Fouad Siniora, et l'un des principaux alliés du Hezbollah dans l'opposition, le président du parlement libanais Nabih Berri.
