Moscou : 350 000 migrants étrangers officiellement enregistrés depuis début 2007 (officiel)

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MOSCOU, 2 avril - RIA Novosti. Depuis le début de l'année, 350 000 migrants étrangers ont été officiellement enregistrés dans la capitale russe, soit un accroissement de 60% par rapport à la période analogue de l'année dernière, a annoncé le vice-directeur du Service fédéral de migrations pour la ville de Moscou Vladimir Ivanov.

Il a expliqué cet accroissement par la possibilité accordée aux immigrés en situation irrégulière de légaliser leur présence dans la ville, en vertu des nouvelles lois migratoires.

Alexeï Alexandrov, président du Comité des liens interrégionaux et de la politique des nationalités de la marie de la capitale, a de son côté annoncé lors de la réunion du Conseil consultatif interethnique après du gouvernement de Moscou lundi, chargé de la condition des travailleurs étrangers dans la capitale, qu'entre 1989 et 2002, les effectifs des Tadjiks résidant à Moscou avait augmenté de 12 fois, ceux des Tchétchènes de sept fois, ceux des Azerbaïdjanais de cinq fois et ceux des Géorgiens et des Arméniens de trois fois.

"A Moscou, dans certains quartiers, les effectifs des étrangers représentent 40% de la population", a noté M. Alexandrov. Par exemple, à Izmaïlovo, dans l'est de la capitale, la part des étrangers se monte à 36% de la population autochtone, un grand nombre d'étrangers résident dans les Arrondissements administratifs de l'Ouest et du Nord-Ouest de Moscou.

Selon lui, l'attitude négative envers les étrangers est surtout propre aux jeunes.

"Beaucoup de Moscovites - plus de 60% - expliquent cette attitude négative par le fait que les migrants créent leurs diasporas isolées, manifestent un manque de respect envers les populations locales et ne respectent pas les normes et les traditions propres à la capitale", a indiqué M. Alexandrov.

Selon lui, les "traités de partenariat social", visant à mobiliser de la main-d'�uvre étrangère pour Moscou, sont l'une des mesures empêchant la prolifération de la xénophobie. Le premier traité de ce genre a été signé entre le Comité des liens interrégionaux et de la politique des nationalités de la mairie, l'Autonomie culturelle des Azerbaïdjanais de Russie (Azerros) et le Congrès des Azerbaïdjanais de Russie.

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