Les rapports russo-américains demandent une modernisation afin de garder leur caractère de partenariat après les élections présidentielles en Russie et au Etats-Unis en 2008, considère-t-on au ministère des AE de Russie. C’est ce qui est dit dans l’Aperçu de la politique extérieure, publié sur le site du ministère à Moscou. Un commentaire de notre observateur politique Viktor Iénikéev.
La parution de cet aperçu est une nouvelle tentative de Moscou d’inviter Washington à un dialogue actif en vue de résoudre les problèmes, les divergences et les malentendus qui assombrissent les relations des deux Etats. Selon la diplomatie russe, ils apparaissent principalement à des moments, où les Etats-Unis cherchent à les ordonner suivant le principe de « roue motrice et de roue commandée ». Cela ne voue pas, bien entendu, les parties à une confrontation, puisque Moscou est prête à une compétition des idées, à une concurrence honnête sur tout le spectre des problèmes internationaux, y compris dans l’espace post-soviétique. Toutefois, les rapports de partenariat ne peuvent reposer que sur des principes d’égalité en droits, de respect, de confiance et d’avantage mutuel.
De l’avis de Moscou, nombre de facteurs préoccupant Moscou l’empêchent. Avant tout, c’est la vielle aspiration des Etats-Unis à dominer le monde, qui a essuyé un total fiasco en Irak, ainsi qu’une attitude hautaine envers l’ONU. La progression de la structure militaire de l’OTAN vers les frontières de la Russie a le plus négatif impact sur les rapports entre Moscou et Washington. Le déploiement planifié des bases du système américain ABM en Pologne et en République Tchèque pèse encore plus sur eux. A Moscou on comprend bien que ces bases deviendront des éléments du système global de défense anti-missiles des Etats-Unis. Son but consiste à rompre l’équilibre stratégique des forces dans le monde et à obtenir des avantages unilatéraux sur la Russie. Ici on voit les conséquences néfastes du retrait unilatéral des Etats-Unis du Traité sur ABM de 1972. De plus, Moscou est inquiétée par le refus des pays occidentaux de ratifier le Traité réaménagé sur les forces conventionnelles en Europe.
La parution de cet aperçu est une nouvelle tentative de Moscou d’inviter Washington à un dialogue actif en vue de résoudre les problèmes, les divergences et les malentendus qui assombrissent les relations des deux Etats. Selon la diplomatie russe, ils apparaissent principalement à des moments, où les Etats-Unis cherchent à les ordonner suivant le principe de « roue motrice et de roue commandée ». Cela ne voue pas, bien entendu, les parties à une confrontation, puisque Moscou est prête à une compétition des idées, à une concurrence honnête sur tout le spectre des problèmes internationaux, y compris dans l’espace post-soviétique. Toutefois, les rapports de partenariat ne peuvent reposer que sur des principes d’égalité en droits, de respect, de confiance et d’avantage mutuel.
De l’avis de Moscou, nombre de facteurs préoccupant Moscou l’empêchent. Avant tout, c’est la vielle aspiration des Etats-Unis à dominer le monde, qui a essuyé un total fiasco en Irak, ainsi qu’une attitude hautaine envers l’ONU. La progression de la structure militaire de l’OTAN vers les frontières de la Russie a le plus négatif impact sur les rapports entre Moscou et Washington. Le déploiement planifié des bases du système américain ABM en Pologne et en République Tchèque pèse encore plus sur eux. A Moscou on comprend bien que ces bases deviendront des éléments du système global de défense anti-missiles des Etats-Unis. Son but consiste à rompre l’équilibre stratégique des forces dans le monde et à obtenir des avantages unilatéraux sur la Russie. Ici on voit les conséquences néfastes du retrait unilatéral des Etats-Unis du Traité sur ABM de 1972. De plus, Moscou est inquiétée par le refus des pays occidentaux de ratifier le Traité réaménagé sur les forces conventionnelles en Europe.
La publication de l’Aperçu du MAE de Russie est une poursuite des efforts de Moscou, destinés à assainir les rapports russo-américains et la situation internationale, en général. Une première invitation sérieuse des Etats-Unis et de l’OTAN au dialogue a été formulée par le président de Russie Vladimir Poutine dans son récent discours à la conférence internationale à Munich. Depuis on a entendu assez de paroles sur le respect que le chef de l’administration américaine George Bush éprouve pour le président Poutine, sur les bonnes intentions des Etats-Unis envers la Russie, comme, d’ailleurs, des reproches réciproques. Mais aucune proposition constructive n’a été faite. Moscou voudrait en entendre pour donner une nouvelle qualité aux rapports avec Washington après les présidentielles en Russie et aux Etats-Unis en 2008.
C’était notre observateur politique Viktor Iénikéev.
C’était notre observateur politique Viktor Iénikéev.
