Selon l'enquête, ce meurtre était purement anodin et n'avait rien de xénophobe, a-t-il indiqué.
Un mouvement de protestation associé aux tensions provoquées par ce crime a poussé les dirigeants de la région, les ONG locales et les forces de sécurité à intervenir, a rappelé M. Ipatov.
Selon lui, l'ordre dans le district a été rétabli par des "méthodes spécifiques", grâce à l'intervention de l'OMON (les "CRS" russes). Le gouverneur estime qu'il s'agit pourtant là d'une limite qu'il faut éviter à tout prix de franchir.
Selon un porte-parole de l'administration locale, un nouvel incident est pourtant survenu dans la ville: une rixe entre un Tchétchène et des locaux. "Tous en ont été quittes pour des lésions corporelles insignifiantes", a-t-il affirmé.