L'Iran pose une condition à une éventuelle remise en liberté de la militaire britannique

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En tant que condition d'une remise en liberté de la militaire britannique capturée le 23 mars avec 14 autres marins et fusiliers marins, l'Iran exige de Londres qu'il cesse de faire pression sur lui.
TEHERAN, 29 mars - RIA Novosti. En tant que condition d'une remise en liberté de la militaire britannique capturée le 23 mars avec 14 autres marins et fusiliers marins, l'Iran exige de Londres qu'il cesse de faire pression sur lui.

Téhéran avait promis de libérer la seule femme parmi les quinze militaires britanniques le 29 ou le 30 mars.

"Ils (Britanniques) doivent savoir que leur pression sur l'Iran ne donnera rien. Si les Britanniques continuent à faire pression, le problème de la libération de la militaire britannique se heurtera à des difficultés", a déclaré jeudi le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran Ali Larijani dans une interview à la télévision iranienne.

La Grande-Bretagne affirme que les marins ont été capturés dans les eaux territoriales irakiennes et a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de la soutenir. Londres a également durci sa politique à l'égard de l'Iran. Selon la version de Téhéran, les Britanniques ont été capturés dans les eaux territoriales iraniennes.

Afin de régler le problème de la détention des marins britanniques, il faut présenter des preuves juridiques permettant de déterminer laquelle des deux parties a raison, a déclaré M. Larijani.

"Cependant, les Britanniques savaient que, dans ce cas, on apprendrait la vérité, c'est-à-dire l'incursion de militaires britanniques dans les eaux territoriales iraniennes. C'est pourquoi ils ont fait un tel tapage (autour de la détention des marins) et se sont mis à faire pression sur l'Iran", a avancé Ali Larijani.

Selon les informations des médias iraniens, la militaire britannique aurait déjà présenté ses excuses aux autorités iraniennes pour avoir illégalement pénétré dans les eaux territoriales iraniennes.

L'Iran ne permettra à personne de pénétrer sur son territoire, a souligné le secrétaire du Conseil de sécurité iranien. Dans le même temps, il a exprimé la volonté de Téhéran de régler l'incident de la capture des marins britanniques par voie diplomatique au niveau bilatéral.

"Au lieu de régler le problème au moyen d'une enquête technique et juridique, les Britanniques ont transmis son examen dans les médias et se sont mis à le politiser", a poursuivi M. Larijani.

Le représentant iranien a fait remarquer qu'il était étonné par le comportement de certains hommes politiques européens qui, "sans attendre les résultats de l'enquête, affirment que les embarcations britanniques arrêtées se trouvaient dans les eaux territoriales irakiennes".

"Les Britanniques ont violé maintes fois les frontières de l'Iran. Aujourd'hui, ils ne veulent pas reconnaître leurs fautes. Ils veulent transformer la pénétration dans les eaux territoriales d'autres Etats de la région en pratique courante, mais ils doivent savoir que le prix des ces actions est élevé", a martelé Ali Larijani.

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