Selon les termes de l'accord, le gouvernement soudanais devra accorder aux représentants de la mission humanitaire une protection et un soutien total au cours de leur activité.
La guerre civile se poursuit au Darfour, ayant fait depuis février 2003, selon l'ONU, environ 200.000 morts et plus de 2,5 millions de réfugiés.
Le personnel des organisations humanitaires internationales apportant leur aide aux réfugiés a déjà plusieurs fois été attaqué par des groupes armés rebelles comme progouvernementaux.
Installé depuis 2004 dans la région, le contingent de paix de l'Union africaine composé de 7.000 soldats n'arrive pas à assurer la sécurité et à faire respecter le cessez-le-feu.
L'initiative de l'ONU consistant à remplacer le contingent de l'Union africaine du Darfour par des forces armées de l'ONU a été mal perçu par le gouvernement soudanais qui a qualifié ces plans de "nouvelle expansion coloniale de l'Occident".
Sous la pression internationale, le gouvernement soudanais a fini par consentir à ce que l'ONU apporte une aide logistique et financière au contingent de l'Union Africaine.