"Nous devrons élaborer un accord sur la participation du Kazakhstan au fonctionnement de la Station spatiale internationale. Cela implique des actions politiques et il faut demander au chef de l'État de contribuer au règlement de ce problème", a indiqué le cosmonaute.
Il faut "assurer l'envoi d'astronautes-chercheurs kazakhs et l'organisation d'expériences scientifiques kazakhes à bord de l'ISS", a indiqué M.Moussabaïev.
A l'heure actuelle, deux astronautes kazakhs suivent une formation d'ingénieur de bord en Russie. "Ils font bien leurs études, mais ils n'ont pratiquement aucune chance de se retrouver à bord d'un vaisseau spatial ou de l'ISS en raison de la situation qui prévaut dans le secteur spatial mondial", a-t-il ajouté.
Les vaisseaux russes Soyouz TM-A constitueront le seul moyen de transport d'êtres humains vers l'ISS après la mise à la retraite des navettes américaines prévue pour 2009. Les Soyouz TM-A peuvent emporter seulement trois membres d'équipage - un commandant, un ingénieur de bord et un chercheur ou un touriste spatial.
Seuls les citoyens russes ont le droit d'être commandants ce qui oblige les Kazakhs à opter pour le poste d'ingénieur de bord. Mais les États-Unis ont réservé les places d'ingénieurs de bord pour les trois prochaines années, étant l'un des plus importants participants au projet international de l'ISS. Personne n'a donc accès à bord des Soyouz sauf probablement les représentants de la NASA et de l'Agence Spatiale Européenne (ESA), de l'avis de M.Moussabaïev.