"La situation autour des droits des russophones en Lettonie qui ne s'est malheureusement pas améliorée provoque notre préoccupation particulière", a-t-elle indiqué.
Les exigences russes sont conformes aux recommandations de l'ONU, du Conseil de l'Europe et de l'OSCE, a rappelé la source.
"Mais Riga cherche à passer outre ces textes. La Russie refuse d'accepter que 400.000 apatrides de Lettonie, essentiellement des russophones, soient privés des droits et libertés démocratiques fondamentaux", a déclaré le représentant du Kremlin.
Le Comité permanent de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe avait approuvé le 17 novembre 2006 une résolution sur le non-respect, par la Lettonie, des droits des minorités. La résolution avait caractérisé les normes lettonnes comme discriminatoires et contredisant les engagements que Riga avait pris en adhérant au Conseil de l'Europe.
Moscou est également très préoccupé par la "réforme" de l'enseignement secondaire qui a concerné près de 100.000 enfants russophones. "En fait, cette "réforme" tend à supprimer les écoles de langue russe", a souligné la source.
Une réforme en cours en Lettonie depuis 2004 prévoit d'obliger les écoles russes à accepter le letton en tant que langue d'enseignement. Aux termes d'une nouvelle loi, pas moins de 60% des disciplines scolaires doivent être enseignées aux enfants russophones en letton.
La réforme a provoqué un vaste mouvement de protestation parmi les écoliers et leurs parents.