LA RUSSIE SE PROPOSE DE DEFENDRE AU KOSOVO UNE SOLUTION ACCEPTABLE AUX DEUX PARTIES

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Lors de l’examen du problème du Kosovo au Conseil de sécurité de l’ONU la Russie se propose de défendre une solution acceptable aux deux parties au conflit.
Lors de l’examen du problème du Kosovo au Conseil de sécurité de l’ONU la Russie se propose de défendre une solution acceptable aux deux parties au conflit. C’est ce qui a été confirmé par le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov à la chambre basse du parlement.
Selon le ministre, Moscou n’a pas l’intention de se tenir à l’écart pendant le vote sur le problème du Kosovo au Conseil de sécurité. C’est une question de principe, qui comporte beaucoup d’aspects : historiques, politiques et spirituels, et la position de l’autruche n’y est pas de mise, a déclaré Sergueï Lavrov :

Si l’on essaie d’imposer aux Serbes- au mépris de leur volonté -quelque chose d’inacceptable, ce sera inacceptable pour nous également, a déclaré le ministre en répondant aux questions des députés.
Il a précisé que l’issue du vote n’est pas prédéterminée. Tout dépend du paquet des propositions qui sera soumis à l’approbation du Conseil. Si ce paquet s’avère acceptable pour Belgrade et pour Pristina, il n’y aurait pas matière à discussion. Ce sera un accord entre les parties.
De ce fait, Moscou a clairement laissé entendre que sa position sur le Kosovo a été et demeure conséquente, ce qui est très important, le règlement du problème ayant été porté devant le Conseil de sécurité de l’ONU. Le plan concernant le statut du Kosovo, élaboré par le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU Martti Ahtisaari, a été rejeté par Belgrade, puisqu’il ouvre la voie de l’indépendance du territoire, de son détachement de la Serbie. La partie serbe, elle, est disposée à lui accorder une autonomie élargie au maximum.
Mais cela ne fait pas l’affaire des leaders de la communauté albanaise et de leurs protecteurs en la personne des Etats-Unis, de l’UE et de l’OTAN, qui ont déjà donné leur adhésion au plan d’Ahtisaari. La Russie ne peut pas accepter une telle approche, non seulement parce qu’elle enfreint les accords internationaux sur le Kosovo, mais aussi parce que –au mépris des assertions des pays occidentaux, selon lesquelles le Kosovo est un cas unique- il risque de créer un précédent dangereux. On essaie d’assurer l’indépendance de ce territoire sur les principes qui ne s’accordent pas avec les normes du droit international.
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