UN ESPACE POESIE

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« La poésie est capable d’apporter des réponses à des interrogations spirituelles les plus profondes de l’homme contemporain », lit-on dans la résolution de l’UNESCO ayant institué la Journée mondiale de la Poésie, marquée ce mercredi, le 21 mars.
« La poésie est capable d’apporter des réponses à des interrogations spirituelles les plus profondes de l’homme contemporain », lit-on dans la résolution de l’UNESCO ayant institué la Journée mondiale de la Poésie, marquée ce mercredi, le 21 mars.
Le festival international « Espace poésie » qui a entamé ses travaux dans les premiers jours de printemps dans la capitale russe va durer jusqu’au 5 avril. La date dans le calendrier culturel du monde coïncide avec la culmination du festival. Des poètes ukrainiens et russes ont déjà disputé les palmes de la déclamation artistique. Les poètes français prennent la relève, en présentant aux Moscovites des innovations en matière des vers libres. Tandis que les auteurs anglais présenteront avec leurs collègues de Moscou le festival d’été à Londres « Pouchkine en Grande-Bretagne ».
« Quand la parole poétique se trouve au centre des événements, c’est bien la Journée mondiale de la poésie, affirme l’un des organisateurs du festival « Espace poésie », le président de la biennale poétique internationale Evguéni Bounimovitch :

La poésie est de tous les temps, dit Evguéni Bounimovitch. Elle existait avant l’écriture, avant Gutenberg et les livres, elle prend de nouvelles formes que nous ne comprenons pas toujours. Sa particularité est, peut-être, que les vers sont moins lus que relus. Mais afin de les relire, une première prise de connaissance doit avoir lieu. La Journée mondiale de la Poésie a la vocation d’aider à aménager un espace où cela peut se faire.
« Espace poésie » c’est la présentation des revues et des livres, des tournois des auteurs et des discussions de créateurs, des soirées littéraires et musicales, des colloques. A part des maîtres de la parole poétique russe – Andreï Voznessenski, Konstantin Kedrov, Elena Schwarz – des jeunes se produisent devant le public avec des performances littéraires, des vers illustrés par des clips vidéo, un Théâtre de l’improvisation poétique. Qui sait, peut-être, seront-ils considérés un jour comme des classiques du XXIe siècle et les aimera-t-on autant que nous admirons Pouchkine, Byron, Eluard, Garcia Lorca…
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