LA RUSSIE NE SOUTIENDRA PAS DES SANCTIONS EXCESSIVES A L’ENCONTRE DE TEHERAN.

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La Russie ne soutiendra pas des sanctions excessives à l’encontre de Téhéran. C’est ce qu’a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
La Russie ne soutiendra pas des sanctions excessives à l’encontre de Téhéran. C’est ce qu’a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov . Le sort de la résolution se décide au Conseil de Sécurité de l’ONU.
Le projet d’une nouvelle résolution, concertée précédemment par les cinq membres permanents du CS de l’ONU, durcit les sanctions infligées à l’Iran en décembre. Le vote va intervenir prochainement. Le nouveau document est une réaction de la communauté mondiale au refus de Téhéran d’arrêter les travaux d’enrichissement d’uranium et de se conformer aux exigences de la résolution précédente. Il appelle à se retenir de vendre à l’Iran des armements, à limiter encore les voyages à l’étranger pour des personnes officielles iraniennes. Le projet invite de même les pays et les institutions financières internationales à ne pas octroyer de crédits à l’Iran. Invite, mais ne les met pas en devoir. Le ministre des AE de Russie Sergueï Lavrov considère qu’il n’est pas raisonnable à l’étape présente de proposer des sanctions excessives :

Pour ce qui est du travail au CS de l’ONU sur la résolution, déjà au stade de l’examen du projet à Six nous avons exclu les plus dures des mesures, par exemple, l’interdit pour des personnes officielles iraniennes d’être accueillies à l’étranger, l’interdit d’octroyer des crédits à ce pays, et avons formulé ces sanctions de manière qui n’interdit ni l’un ni l’autre. Nous l’avons fait parce que nous nous sommes entendus précédemment d’exercer une pression sur l’Iran progressivement, en fonction de la situation réelle. Nous n’allons pas appuyer de sanctions disproportionnées.
M.Lavrov a noté que la suspension des travaux de construction à la centrale de Bouchehr n’est d’aucune manière liée à la position de la Russie sur le dossier nucléaire iranien. Et les réticences à ce propos ne font que ressortir le jeu malhonnête de certains hommes politiques étrangers, qui cherchent à nous brouiller avec l’Iran.

La construction de la centrale nucléaire à Bouchehr atteste de ce que le contrat est complètement conforme aux engagements internationaux de la Russie et s’effectue sous un plein contrôle de l’AIEA. C’est un modèle d’application du régime de non-prolifération, dans notre cas des armes nucléaires.
Le chef du MAE de Russie Sergueï Lavrov a dit, en particulier, que son pays avait des problèmes avec l’Iran au sujet de la centrale à Bouchehr. Téhéran ne respecte pas les délais de paiements, alors que la construction de la centrale est un projet commercial. Il est impossible de la poursuivre, si l’Iran ne verse pas d’argent. Mais cela relève déjà de la sphère des rapports bilatéraux entre la Russie et l’Iran.
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