Les résultats de l'enquête sur les causes de l'accident survenu à la mine Oulianovskaïa, dans le sud sibérien, qui a tué 107 ouvriers le 19 mars, dégageront de nouveaux facteurs exerçant un impact sur la sécurité du travail dans le secteur. La mine était dotée d'équipements très récents qui garantissaient la sécurité des travaux et la ventilation correcte des galeries, estime-t-on à Rostechnadzor.
Selon le communiqué; la mise en veilleuse des recherches en matière de ventilation et de dégazage des galeries a également influé sur le niveau de sécurité.
Au quatrième trimestre 2006, Rostechnadzor a mené des vérifications régulières des dispositifs anti-feu dans toutes les mines souterraines.
Ces dernières années, a poursuivi Rostechnadzor dans son communiqué mercredi, le nombre d'accidents et d'accidents du travail mortels dans les mines russes a fortement baissé, passant de 107 morts dans 34 accidents en 2001 à 68 morts dans 23 accidents en 2006.
Le nombre le plus élevés d'accidents mortels est enregistré dans les exploitations houillères de la Région fédérale de Sibérie, selon l'Agence fédérale de contrôle écologique, technologique et nucléaire.
