Les systèmes de défense antimissiles en Europe que les Etats-Unis entendent déployer en Tchéquie et en Pologne permettront de suivre les lancements des missiles stratégiques russes depuis le territoire européen. Dans ce cas les déclarations sur le contenu antiterroriste des projets américains sont infondées, estime le commandant des troupes spatiales de Russie le général Vladimir Popovkine. Qui plus est, le choix des endroits de déploiement de nouvelles armes n’a rien à voir avec les terroristes potentiels, estime Alexandre Vatoutine.
Si i les Américains voulaient en réalité se protéger contre les missiles iraniens, ils auraient dû déployer leurs systèmes ABM en Turquie, a dit dans une interview à la revue russe « Les nouvelles de l’astronautique » le général Popovkine. Il a abordé le sujet de la réponse asymétrique de la Russie aux récentes initiatives américaines. Il s’agit des stations de surveillance optique qu’il est prévu de déployer sur le territoire des ambassades russes dans divers pays. Une sorte d’hybride de télémètre à laser et de télescope, ce dispositif permettra de suivre le trajectoire du vol des missiles invisibles depuis le territoire russe et de donner un signal au centre de commande des troupes spatiales sous forme d’un reportage télévisé. Ainsi, la Russie réduit au minimum ses risques liés à la perte du temps.
Ce serait logique si ce volet était écrit il y a un quart du siècle. Or, aujourd’hui lorsqu’il s’agit de lutter en commun contre les défis du 21ème siècle, de tels propos font penser à une récidive de la guerre froide. Au micro le président du Comité de la Douma d’Etat pour les problèmes internationaux Constantine Kossatchev :
Si i les Américains voulaient en réalité se protéger contre les missiles iraniens, ils auraient dû déployer leurs systèmes ABM en Turquie, a dit dans une interview à la revue russe « Les nouvelles de l’astronautique » le général Popovkine. Il a abordé le sujet de la réponse asymétrique de la Russie aux récentes initiatives américaines. Il s’agit des stations de surveillance optique qu’il est prévu de déployer sur le territoire des ambassades russes dans divers pays. Une sorte d’hybride de télémètre à laser et de télescope, ce dispositif permettra de suivre le trajectoire du vol des missiles invisibles depuis le territoire russe et de donner un signal au centre de commande des troupes spatiales sous forme d’un reportage télévisé. Ainsi, la Russie réduit au minimum ses risques liés à la perte du temps.
Ce serait logique si ce volet était écrit il y a un quart du siècle. Or, aujourd’hui lorsqu’il s’agit de lutter en commun contre les défis du 21ème siècle, de tels propos font penser à une récidive de la guerre froide. Au micro le président du Comité de la Douma d’Etat pour les problèmes internationaux Constantine Kossatchev :
Les Américains ont voulu déployer tout d’abord leur système ABM en Europe sans procéder aux consultations avec la Russie, ce qui est bizarre. Nous nous déclarons partenaires stratégiques et ce partenariat stratégique pourrait être essayé dans les tentatives de se protéger contre une menace réelle ou imaginaire de détention des armes nucléaires par les régimes antidémocratiques ou les groupes terroristes. Les intérêts de la Russie et des Etats-Unis coïncident mais les consultations ne sont pas engagées. Une question s’impose : à quoi bon ce système, n’est-il pas dirigé contre les menaces imaginaires et réelles émanant des armes nucléaires russes ?
La Tchéquie et la Pologne ainsi que l’Ukraine qui s’est intéressée aux initiatives américaines sont les Etats souverains. C’est à eux de décider : combien et quelles armes déployer sur leur territoire. Un tel partenariat « stratégique » entre guillemets suppose une course aux armements et le manque de confiance réciproque.
La Tchéquie et la Pologne ainsi que l’Ukraine qui s’est intéressée aux initiatives américaines sont les Etats souverains. C’est à eux de décider : combien et quelles armes déployer sur leur territoire. Un tel partenariat « stratégique » entre guillemets suppose une course aux armements et le manque de confiance réciproque.
