L'expert étranger a dégagé trois groupes de risques auxquels est confrontée la communauté mondiale. Jean-François Richard a rangé dans le premier groupe le déséquilibre économique du monde contemporain, dont la différence entre les économies des pays développés et en voie de développement, ainsi que l'épuisement des réserves de pétrole et l'accroissement de son prix.
La Russie est un acteur qui peut jouer un rôle important dans ce domaine. Dans le G8, elle possède une économie en développement dynamique, c'est pourquoi j'estime que la Russie restera leader quant à la croissance économique", a souligné Jean-François Richard.
Il a rapporté au deuxième groupe de facteurs de risque les problèmes géopolitiques, ainsi que la non-prolifération des armes de destruction massive, notamment les problèmes iranien et nord-coréen, le terrorisme et la situation au Proche-Orient.
Les problèmes de la survie, de l'épuisement des ressources naturelles et le réchauffement global sont les problèmes du troisième groupe.
Nous entrons dans la période d'épuisement des ressources naturelles, du pétrole, de l'eau, il impossible de négliger le problème du réchauffement global. Il est donc nécessaire d'adopter une nouvelle approche globale du règlement de ces problèmes, car la communauté mondiale ne se hâte pas de remédier à la situation, a souligné Jean-François Richard.
Selon lui, nous avons 20 ans pour régler ces problèmes, et la Russie pourrait y jouer un rôle clé en représentant une nouvelle approche du règlement de ces problèmes.
