"Le nouveau gouvernement palestinien continue sur la ligne claire du précédent. Malheureusement, il n'y pas de reconnaissance d'Israël ni des accords précédents conclus avec l'Autorité palestinienne", a-t-elle ajouté.
"Non seulement il n'y a pas de renonciation au terrorisme, mais il y a un appel clair du premier ministre palestinien (Ismaïl Haniyeh) à ce qu'il appelle le droit à la résistance, ce qui signifie bel et bien la poursuite d'attentats terroristes contre Israël", a dit à RIA Novosti Mme Eisin.
L'interlocutrice de RIA Novosti a réaffirmé une fois de plus le refus de l'Etat hébreux de traiter avec le nouveau gouvernement de l'Autorité palestinien. "Israël ne reconnaîtra pas et ne travaillera pas avec ce nouveau
gouvernement ni avec aucun de ses membres", a notamment déclaré Miri Eisin.
Le gouvernement d'union nationale passe samedi une procédure d'investiture au Conseil législatif palestinien (parlement). Ce nouveau gouvernement comprend tant les représentants des forces modérées que ceux des islamistes qui refusent toujours de reconnaître à Israël le droit d'exister.
Intervenant samedi au parlement, Ismaïl Haniyeh a fait valoir que la "résistance sous toutes ses formes" était un "droit légitime" du peuple palestinien. "Le gouvernement a confirmé le droit à la résistance du peuple palestinien. Selon toutes les normes internationales, le peuple palestinien est en droit de se défendre face à l'occupation israélienne, et cette résistance ne s'arrêtera que quand l'occupation cessera et que nous recouvrerons la sécurité et le libre retour (pour les réfugiés)", a déclaré le premier ministre palestinien désigné.