"Le gouvernement palestinien oeuvrera en commun avec ses frères arabes et la communauté internationale pour mettre fin à l'occupation (israélienne) et recouvrer les droits légitimes de notre peuple, au premier rang desquels la création d'un Etat indépendant et jouissant d'une pleine souveraineté sur les territoires occupés en 1967 avec Jérusalem comme capitale", a déclaré M. Haniyeh dans son discours d'investiture devant le Conseil législatif palestinien (parlement).
Les parlementaires palestiniens ont à approuver samedi le gouvernement d'union nationale, mis en place pour se substituer au cabinet à parti unique, issu du mouvement Hamas.
Quoi qu'il en soit, M. Haniyeh n'a pas précisé s'il considérait la libération des territoires occupés pendant la guerre des six jours en 1967 comme une condition suffisante à la conclusion de la paix avec Israël.
Auparavant, les islamistes, refusant de reconnaître le droit d'existence à l'Etat hébreu, ne proposaient aux Israéliens qu'une "trêve" de longue durée et échange du rétablissement des frontières d'avant la guerre de 1967.