"Nous sommes satisfaits par le fait que les Six ont réussi à travailler efficacement à ce nouveau projet et à remplir ainsi les engagements qu'ils avaient pris au cours de leur dernière rencontre à Berlin. Maintenant, il faut attendre la réaction d'autres membres du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies à ce projet", a estimé le diplomate.
(Les Six, ce sont les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies - la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Chine plus l'Allemagne - ndlr.)
"Nous estimons que la variante proposée par les Six n'est pas du tout définitive. Aussi, sommes-nous prêts à poursuivre la discussion sur ledit projet avec d'autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU", a poursuivi Mikhaïl Kamynine.
Selon le porte-parole de la diplomatie russe, les objectifs de la Russie restent toujours les mêmes et consistent notamment à ne pas admettre que le régime de non-prolifération soit compromis et à faire tout le nécessaire pour que l'Iran mette en application les dispositions de la résolution précédente du Conseil de sécurité de l'ONU et les décisions du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Interrogé sur un impact éventuel d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la coopération technico-militaire de la Fédération de Russie et de l'Iran, Mikhaïl Kamynine a dit: "Quand cette nouvelle résolution sera adoptée, nous allons en parler concrètement. Pour le moment, le projet en est encore au travail".
