Dans l’Autorité Palestinienne, la composition du gouvernement d’unité nationale est définitivement accordée. Les chefs du FATAH et du HAMAS ont distribué les portefeuilles des ministres. Donc, il y a les chances de sortir de l’impasse, trouve notre observateur Alexandre Vatoutine.
Pour le moment, la liste des ministres est tenue secrète, mais samedi prochain, le 17 mars, elle sera présentée au parlement qui l’approuvera. Ce ne sera pas problématique car le HAMAS et le FATAH détiennent la majorité de places dans cet organe législatif palestinien.
Ismaïl Haniyeh, un des leaders du HAMAS, qui était responsable pour la formation du gouvernement, n’a pas dépassé les délais prévus par la constitution : 5 semaines. On avait l’impression que les débats autour du choix des candidatures pourraient mener dans une impasse, d’autant plus que les consultations politiques étaient accompagnées de pression dans les rues palestiniennes, où les deux mouvements se disputaient par des moyens non-parlementaires. On sait que la police est contrôlée par les partisans de Mahmoud Abbas mais le ministère de l’Intérieur devra être dirigé par un candidat qui arrangerait les deux parties. C’est déjà fait mais le nom du candidat n’est toujours pas dévoilé.
Pour le moment, la liste des ministres est tenue secrète, mais samedi prochain, le 17 mars, elle sera présentée au parlement qui l’approuvera. Ce ne sera pas problématique car le HAMAS et le FATAH détiennent la majorité de places dans cet organe législatif palestinien.
Ismaïl Haniyeh, un des leaders du HAMAS, qui était responsable pour la formation du gouvernement, n’a pas dépassé les délais prévus par la constitution : 5 semaines. On avait l’impression que les débats autour du choix des candidatures pourraient mener dans une impasse, d’autant plus que les consultations politiques étaient accompagnées de pression dans les rues palestiniennes, où les deux mouvements se disputaient par des moyens non-parlementaires. On sait que la police est contrôlée par les partisans de Mahmoud Abbas mais le ministère de l’Intérieur devra être dirigé par un candidat qui arrangerait les deux parties. C’est déjà fait mais le nom du candidat n’est toujours pas dévoilé.
Les observateurs attendent du nouveau gouvernement palestinien une plateforme politique nette répondant aux critères de la communauté internationale. L’adjoint d’Ismaïl Haniyeh, Ahmed Youssouf a déclaré que le HAMAS allait rénover sa plateforme idéologique. Il est prévu que cette organisation radicale que l’Occident et Israël jugent terroriste deviendra une vraie force politique. Une clause sur la reconnaissance d’Israël pourrait apparaitre dans le programme du nouveau gouvernement, suppose-t-on. Cela montre que les Palestiniens sont capables de s’engager dans une bonne voie. C’est l’avis de l’expert russe Vaguif Khousseinov :
Malgré les positions opposées des membres du gouvernement d’unité nationale, ils comprennent qu’il faut consolider les forces et arriver à une certaine flexibilité politique pour surmonter les désaccords. Mais s’il n’y a pas de pression extérieure, ces désaccords seront surmontés à bout d’un certain temps.
A son tour, Israël doit aller à la rencontre des Palestiniens. Récemment la ministre des affaires étrangères israélienne Tsipi Livny a déclaré qu’Israël appréciait l’initiative de l’Arabie Saoudite sur la reconnaissance d’Israël en échange du retour aux Arabes des territoires occupés pendant la guerre. Si c’est le cas, on peut dire qu’une lumière au bout du tunnel proche-oriental est apparue.
Malgré les positions opposées des membres du gouvernement d’unité nationale, ils comprennent qu’il faut consolider les forces et arriver à une certaine flexibilité politique pour surmonter les désaccords. Mais s’il n’y a pas de pression extérieure, ces désaccords seront surmontés à bout d’un certain temps.
A son tour, Israël doit aller à la rencontre des Palestiniens. Récemment la ministre des affaires étrangères israélienne Tsipi Livny a déclaré qu’Israël appréciait l’initiative de l’Arabie Saoudite sur la reconnaissance d’Israël en échange du retour aux Arabes des territoires occupés pendant la guerre. Si c’est le cas, on peut dire qu’une lumière au bout du tunnel proche-oriental est apparue.
