"Il n'y a tout simplement pas d'alternative raisonnable aux efforts diplomatiques et politiques. Cela se rapporte pleinement au programme nucléaire de l'Iran, à l'Afghanistan, à l'Irak, au Kosovo et à d'autres conflits", a notamment indiqué le chef de l'Etat russe, intervenant lors d'une conférence de presse à l'issue de ses négociations avec le chef du gouvernement italien, Romano Prodi.
"Les négociations que nous venons d'avoir n'ont fait que confirmer le fait que tant la direction italienne que celle de la Russie se rendent très bien compte de l'impossibilité des solutions musclées des conflits", a dit Vladimir Poutine.
Pour sa part, le président du Conseil italien, Romano Prodi, a fait remarquer que la Russie et l'Italie étaient unanimes à estimer nécessaire une approche multilatérale des affaires internationale.
Et d'ajouter que c'est justement une telle approche, ainsi que l'engagement du potentiel de l'Organisation des Nations Unies qui ont permis désamorcer la crise autour du Liban.
"Nous avons abordé (au cours des négociations d'aujourd'hui) ces thèmes essentiels qui représentent un intérêt réciproque pour nos deux pays", a relevé M. Prodi.
Selon ce dernier, il a notamment été question du Kosovo, de l'Iran, du Liban et de l'Afghanistan, ainsi que du processus de paix au Proche-Orient.
Cela dit, le chef du gouvernement italien a souligné que la Russie et l'Italie continueraient à maintenir le contact le plus étroit dans le cadre du Conseil de sécurité de l'ONU.
Romano Prodi considère comme extrêmement importante une telle coopération, car bien des foyers de conflits existent encore dans le monde.
D'après le président du Conseil italien, le Sommet russo-italien de Bari est la meilleure preuve du partenariat stratégique entre l'Italie et la Fédération de Russie.
"Nous partageons l'idée de la nécessité du renforcement des relations entre l'Union européenne (UE) et la Russie, peut-être, par l'accord de partenariat et de coopération (APC) le plus large possible, y compris dans le domaine de l'énergie", a tenu à ajouter M. Prodi.
