L'OTAN étrangère aux négociations américaines sur le déploiement d'un système ABM en Europe Orientale

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L'Alliance de l'Atlantique Nord ne participe pas aux négociations des Etats-Unis avec la Pologne et la République tchèque sur le déploiement dans ces pays d'éléments du bouclier antimissiles, a déclaré mercredi à Bruxelles le porte-parole de l'Otan, James Appathurai.
BRUXELLES, 14 mars - RIA Novosti. L'Alliance de l'Atlantique Nord ne participe pas aux négociations des Etats-Unis avec la Pologne et la République tchèque sur le déploiement dans ces pays d'éléments du bouclier antimissiles, a déclaré mercredi à Bruxelles le porte-parole de l'Otan, James Appathurai.

"Ce sont des discussions bilatérales, et l'OTAN n'y joue et ne tient à y jouer aucun rôle", a-t-il souligné devant les journalistes.

Et d'ajouter que le secrétaire général de l'OTAN, Jaap de Hoop Scheffer, s'est d'ores et déjà prononcé pour l'organisation, dans le cadre de l'Alliance, d'une discussion supplémentaire sur la question du déploiement en Europe Orientale d'éléments du système de défense antimissile (DAM/ABM) des Etats-Unis, mais sans l'associer aux négociations bilatérales menées par les Etats-Unis et la Tchéquie, d'une part, et par les Etats-Unis et la Pologne, de l'autre.

Selon James Appathurai, le secrétaire général de l'OTAN partage l'avis de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui estime notamment que la question du déploiement d'éléments du bouclier antimissile américain en Europe Orientale doit être étudiée le plus attentivement.

Les Etats-Unis étudient des possibilités pour déployer sur le territoire de la Pologne et de la République tchèque certains éléments de leur bouclier antimissile. Le coût de la construction du volet européen de ce système ABM dans les cinq années à venir est évalué à quelque 1,6 milliard de dollars. Par la suite, ce système pourrait être élargi par des éléments basés en mer et des éléments de surveillance déployés dans l'Espace.

Les Etats-Unis prétendent créer ce système AMB pour se protéger et protéger l'Europe face à une éventuelle attaque balistique de la part des Etats formant le fameux "axe du mal". Washington y classe notamment la République Démocratique et Populaire de Corée (RDPC) et l'Iran.

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