Le nucléaire iranien examiné par les chefs des diplomaties iranienne et allemande

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TEHERAN, 12 mars - RIA Novosti. Le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, a examiné avec son homologue allemand, Frank-Walter Steinmeier, la situation survenue autour du problème nucléaire iranien.

La télévision iranienne a annoncé lundi que les deux ministres des Affaires étrangères s'étaient rencontrés dans les couloirs de la quatrième réunion du Conseil des droits de l'homme des Nations unies actuellement tenue à Genève.

Le chef de la diplomatie allemande a réaffirmé la nécessité d'apporter une solution diplomatique au problème nucléaire iranien.

A son tour, M. Mottaki a attiré l'attention de son interlocuteur sur le caractère transparent du programme nucléaire iranien, a indiqué la télévision iranienne.

Le 23 février dernier, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Mohamed ElBaradei, avait transmis au Conseil de sécurité des Nations unies un rapport sur la mise en oeuvre par l'Iran de la résolution 1737 qui imposait à Téhéran de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium. Le rapport disait que non seulement l'Iran poursuivait les travaux de recherche en matière d'enrichissement d'uranium, mais qu'il s'efforçait aussi d'accroître les capacités du site souterrain de Natanza abritant des cascades de centrifugeuses à gaz destinées à l'enrichissement d'uranium. Le rapport soulignait que l'Iran poursuivait également la construction d'un réacteur à eau lourde à Arak.

Ce rapport a incité les Six (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne) à commencer l'élaboration d'une nouvelle résolution sur l'Iran.

"La Russie occupe une position constructive et s'efforce de trouver un terrain d'entente entre toutes les parties", a déclaré la veille l'ambassadeur russe aux Nations unies, Vitali Tchourkine, après un nouveau round de consultations sur le projet de résolution.

Ce projet n'est pas encore soumis au Conseil de sécurité. Parmi les nouvelles sanctions proposées contre l'Iran figurent l'interdiction de visas pour les responsables liés aux programmes "sensibles", l'embargo sur les livraisons d'armements et de matériels de guerre à l'Iran, l'allongement de la liste des personnes physiques et morales dont les avoirs doivent être bloqués, la limitation des crédits à l'exportation octroyés à l'Iran. Ce train de sanctions n'est toujours pas concerté, mais les diplomates refusent de citer les causes de leurs désaccords.

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