Son objectif numéro un consiste à trouver le moyen d'éteindre la résistance armée et la guerre interconfessionnelle en Irak qui menace de déborder les frontières nationales et de s'étendre aux pays voisins.
"Nous demanderons aux pays voisins d'arrêter de s'ingérer dans les affaires intérieures irakiennes et d'exercer des pressions sur les groupements armés qui y sont liés au nom de l'arrêt de la violence", a déclaré à cette occasion Sami al-Asqari, conseiller du premier ministre irakien.
Pour la première fois les représentants des pays en présence en Irak - des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne d'une part et de la Syrie et de l'Iran de l'autre - se réuniront autour de la table des négociations. Tous les pays voisins de l'Irak, ainsi que le pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont été invités par le gouvernement irakien à prendre part à la conférence. Les représentants de l'Egypte, de Bahreïn, de la Ligne arabe et de l'Organisation de la conférence islamique y sont également présents.
Dans un premier temps, on estimait que ces pays y seraient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères mais, plus tard, il a été décidé pour des considérations de sécurité de la tenir à un niveau moins élevé.
Ces craintes n'étaient pas vaines : samedi matin, le quartier Al-Hazra, où se déroule la conférence, a été soumis à un tir de lance-roquette, a rapporté l'agence iranienne IRNA.
Une roquette a explosé dans le quartier. On ignore encore les des détails de l'incident.