MALGRE LE DIALOGUE DIFFICILE LA RUSSIE RESTE LE FOURNISSEUR SUR DES RESSOURCES ENERGETIQUES EN EUROPE

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La chancelière de l’Allemagne, le pays – président dans l’Union Européene, Angela Mercel a invité les Européens à dialoguer avec la Russie à l’aide des structures de l’Union Européene et à renoncer à l’égoïsme national.
La chancelière de l’Allemagne, le pays – président dans l’Union Européene, Angela Mercel a invité les Européens à dialoguer avec la Russie à l’aide des structures de l’Union Européene et à renoncer à l’égoïsme national. Derrière l’appel d’Angela Mercel se trouve le désir de Bruxelles de contrôler les négociations des pays européenes, membres de l’Union Européene avec la Russie sur la question des livraisons des ressources énergétiques, croit notre observateur Alexandre Vatoutine.
La Russie reste pour l’Europe un fournisseur sûr des ressources énergétiques, et quand la chancelière allemande parlait de la nécessité d’édifier les rapports économiques sur une base réciproque, elle entendait par là l’intérêt des structures européenes pour l’acquisition des gisements gaziers russes. Mais l’Europe est réticente au sujet de l’entrée des compagnies russes, avant tout du Gazprom, sur le marché européen. Ici l’opinion du politologue russe Dmitri Souslov:
La phrase sur l’importance de réciprocité dans les rapports économiques est une rhétorique des négociations de l’Union Européenne. Elle vise à ce la Russie accepte les règles, les normes et les standards énergétiques qui sont en vigueur en Union Européenne pour mener un dialogue constructif, veiller à la sécurité énergétique commune. La Russie ne gagne rien dans ce cas là parce qu’elle a des gazoducs magistraux et l’Union Européene n’en a pas, a remarqué récemment Vladimir Poutine. Et la Russie fait une grande concession en renonçant au monopole d’Etat sur ces gazoducs. De son côté, l’Union Européenne ne donne rien, croit le politologue russe.
Quand le consortium gazier russe « Gazprom » passe un accord avec des compagnies européennes sur la répartition juste des bénéfices apportées par la vente de carburant, cela ne plait pas à certaines personnes à Bruxelles. On se met à évoquer l’égoïsme national, la nécessité d’une position unie de l’Union Européene.
D’ailleurs, la Russie n’a rien contre les accords avec l’Europe unie. Mais il est essentiel de savoir sur quels principes. S’il s’agit des principes de Washington, c’est une chose. Si les Européens forment eux-mêmes leur vision sur la coopération avec Moscou, c’est autre chose. Moscou comprend bien l’importance et le rôle du marché européen des ressources énergétiques et s’intéresse à la stabilité de ce marché. L’Europe et la Russie sont des voisins interdépendants. Et Moscou n’est pas disposé à mettre en cause sa coopération avec l’Union Européenne.
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